il est ma seconde vie
exilés les chemins de traverse
aux noires épines
il est voyage
il est rire
il est rempart
forgé de tendresse
où s’ensablentles scories des sans amours
le temps l’a grignoté
meurtri son esprit
ses mots inventent
le calendrier
effacent les souvenirs
délaissé
par la vie
sa boussole s’étiole
les fleurs sombres
distillent leurs effluves
incrustant sur ma chair
les paroles effrayantes
je ne veux pas de troisième vie