Simple ...
on envoie et on ignore,
l'autre n'existe pas
juste ses bouquets
on se renvoie
on s'en nourrit
en épis solaires
ou en pains bénis
en l'air du tant
en thème au vent
en contre-temps
que l'on met en musique alors
ignorants et feignant
en en niant l'existence...
comme les senteurs
(car n'est point parfum
ce qui n'est qu'artifice. na!)
est
ce qui est
et peut être
et ...
cachées,
subtiles,
privées,
volées...
Une odeur
du passé,
des passés
des pas
des jamais...
Des "on ne peut pas"
comme du refus d'interdit
des "ben merde c'est la vie"
et ma et ta, et ta et ma
soit
soi
soie
tisse
vie
la route du soi tissée de vers
somme toute
ce gris, ce terne,
ces continus regrets ...
leurs absences
leurs transparences
sans surprises
sans audaces
d'un nihilisme arrogant
mais prétendu vie pourtant...
croquer ... ?
pour y cacher des baisers ?
"pom pom pom pom pom pom pom pom"
et siffloter ...
y oser même un vers ?
anonymes
absents
"virtuaux"
vertueux
vers tu
vers je
véreux ?
vergogne
ou dangereux ?
Mets ?
la fleur n'est poison qu'en l'absence d'odorat
en l'absence de foi
de vécus, de rêves ou des curiosités
en l'absence de tout ce qui fait le bouquet
un imaginaire à l'allure de piège ?
ou de trousseau ?
si peur des gouffres sans fonds ?
Il n'y a pas de chute pourtant alors
Il en faudrait une non ?
Finalement;
tu sais
tout cela n'est jamais que le chant d'un oiseau
clefs en maint ?
une abondance d'imaginaires en parfums sereins ?
quel risque finalement ?
hormis des couleurs ...
et ces quelques petits frémissement du cœur,
Allez une foi ...
Vires-tu "ose" ?
juste fleurits
en tensions contenues
en curiosités
ou en inconnues
en oublis
en constats aussi
du réel finalement,
simples mais point amants
vires-tu "elle"
ou vires-tu "ose" ?
l'essence non ?
du poète
ton poète
tes sens là non ?
Certes, c'est un cactus
que l'on arrose peu
mais c'est en consensus
que l'on fluctue du peu
ose, osons