Le Forgemots
Textes => Poésies => Discussion démarrée par: pierre de silence le 01 mai 2020, 17h04
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braises arides
que l’harmattan
emporte loin
de l’asile ardent
sur la mare indocile
où l’air relie
les plis du temps
elles hurlent
dans une pluie d’
étincelles
la rage
luisant depuis hier
sous le pull de leur
impatience
la bise ne saura
agile
tarir le brasier
même l’armée
que le sculpteur
façonne
de son bras
dans l’argile
ne pourra retenir
de tout son art
le huit de l’infini
penché sur l’embrasement
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J’apprécie particulièrement la dernière strophe, où l'élan du vent, de la création artistique, avec toute l'énergie de l'artiste, ne suffit pas à embraser ce qui ne peut pas se dire. Et pourtant, nous tentons à chaque fois de l'exprimer, d'exprimer ce que l'infini nous souffle.
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Merci Bleuterre de ton passage. Que vive le Forgemots.
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Très beau ressenti d'un voyage dans l'infini