Promenons-nous dans les bois,
les branches des arbres s’accrochant à nos corps,
mais nos corps toujours exultant.
Le Loup est toujours là,
il est cette bête, prête à surgir.
Promenons-nous dans les bois,
nous brûlant de cette bête.
Ma peau se salira dans la terre,
s’écorchera sur les branches,
toutes choses ne répondant qu’au manque de toi.
Promenons-nous dans les bois et promène ta bouche sur moi.
Moi je me baladerai tout le long de ton cou,
tout le long de corps
du premier au dernier grain de beauté.
Je suis ta bête, tu es la mienne.
Je te mangerais.