Ö toi mon inconnu, dont je fus l’amazone,
Quel subtil effluve décida du destin ?
De quel enchantement, rare luttais-je en vain…
Tu me voulais entière, me désirais madone
Je fus ce que nous sommes, mal-emprunts et atones,
Égarée en chemin, en ce monde trop humain…
Le rêve est mon exil, prisonnière du lointain
Palpitante et heurtée, pour un mot qui mal sonne
Fragile, exposé, en moi ce lien résonne
A mon cœur affolé, celé d’un air hautain
Doucement, je t’en prie, tends la main
Je ne suis plus quelqu’un, pour autrui, pour personne