les chardons
s’épanouissent
me possèdent
coquelicots et bleuets
veinent ma peau
infiltrant les
peines
qu’il me faut affronter
cernée
je suis cernée
mes pensées se traînent
alourdies
la grisaille
avalant les nuages
étend ses rhizomes
il ravine dans mon cœur