le silence
s’est imposé ce matin
le souffle de l’aube
élancé
vers les demeures éternelles
au jardin
hêtres et buis s’éveillent
dans le salon
le feu renaît
de ses braises
les flammes m’enveloppent
assises
mes félines
m’observent
j'ouvre la porte
la journée s’accomplira