DM. DM. DM. DM. DM. DM. Tu avances, coules, bouges.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Tu ries, tu joues, tu pleures.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Il tombe, chute, se blesse.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Tranquillement, comme un piano mélancolique, animé par sa seule tristesse de vivre.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. J'entends au loi, l'écho des vagues de colère, se heurtant aux falaises de l'ego.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Cynios s'enfuit, mord, meurt.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Le train démarre, transporte les gens vers leur avenir, les éloigne à grande vitesse de leur passé.
Un regard devatn, derrière, le paysage défile, inéluctablement.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Le fleuve coule, les kayakistes se fracassent en silence, disparaissent sous les fleuves tumultueux.
DM. DM. DM. DM. DM. DM. Un cri, un souffle, des pleurs. Et un être de plus. Joie, Désespoir. Routine.
DM. DM. DM. DM. DM. DM.
Et tu restes, tu avances, tu ris de tous ces malheurs que tu provoques, de ces bonheurs engendrés par ta marche infinie.
Arrête toi un instant. Ne te fatigues donc tu jamais ?
Ah non c'est vrai, si tu t'arrêtes, ne serait-ce qu'une fois sur soixante, tu disparais.
Au temps pour moi.