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HaloLe silence au bout du couloir Contraste aux fracas alentours La tête plongée dans le noir Tu hurles de peur et d'amour Mais il n'y a rien à sauver Tout est vide et vaporeux Froid et tremblant d'effroi Rien pour être heureux Rien à sauver De moi Il est une âme torturée Halo de brume en suspension Héro d'une histoire oubliée Il n'est qu'une incompréhension Et il n'y a rien à sauver Tout est vide et vaporeux Tremble sur nos genoux Rien pour vivre à deux Pour se sauver De nous Depuis le temps (co-écrit avec Noir Arôme)depuis le temps que l’on ne s’est pas vu depuis le temps que l’on se connaît depuis le temps et depuis demain tant d’eau a coulé sous les ponts tant de rêves ont vu la nuit depuis le temps le long des jamais vus depuis le temps qui nous abritait des quatre vents à nos deux mains toi la mariée à l’horizon l’éclat que jamais l’on n’oublie ça fait longtemps que l’on s’est perdu de vue bien trop de temps que je veux te retrouver depuis le temps depuis trois fois rien depuis que l’eau a fait crouler les ponts depuis que certains rêves sont interdits depuis le temps que l’on s’est battu depuis le temps qui nous a éloigné depuis le temps d’un soir et d’un matin tant de belles feuillaisons tant de forêts depuis. Les habitudesPeur de se faire mal Monter des marches trop hautes Avoir le vertige On se crée des habitudes Il faut pouvoir se complaire Dans le hallPrends le temps de te regarder Tu as vu passer ta jeunesse En oubliant de vivre Sans clef Des portes se sont ouvertes D'autres se sont fermées Devant toi Le hall du début de ta vie Manoir de toutes tes envies Tu choisis ta voie Mais tu reviens toujours il te semble A ton paillasson Il n'est pas trop tard Pourtant Il n'est jamais trop tard Paraît-il Alors file ExtraterrestreEt si je vous disais que je venais d'une lointaine galaxie ? Et si je vous avouais le fond effacé de mon identité ? Et si je vous confirmais que je viens pour vous aimer ? Humains de la Terre Votre Force Se situe Dans la Poésie Dans l'écriture des attachements Dans la lecture des émotions Dans les caresses à la croisée de quelques mots Ce grand trouble Est à interpeller J'y vais, il y va Nous y allons Cet ensemble sera Votre surprise Ce que nous interpellons Devient flux. EmprisonnésLes clefs de la cage Brûlantes comme la lave A portées de main Il faudrait ouvrir la porte Laisser partir l'agresseur Entre nousOù suis-je entre nous ? La valeur des jalousies Fierté ou tendresse Je regarde les sous-titres Mais les images m'échappent Je t'écrirai sur une étoileBonsoir poésie... Je t’écrirai sur une étoileJ’en parlerai peut-être à la Lune Je t’écrirai sur une étoile Et je ne t’oublierai jamais Je t’écrirai sur une étoile Sur le silence d’ici ou d’ailleurs Sur l’écorce des forêts Sur les murs des villes En tous ces lieux, ici et maintenant Je t’écrirai sur une étoile Dans tous mes avant-postes Dans tous mes pèlerinages Dans toutes mes cachettes Dans tous mes refuges Et cela par nos gestes complices Et par nos plus tendres secrets De l’aurore au crépuscule De notre nuit jusqu’à l’aube Je t’écrirai sur une étoile À la gomme et au crayon À la dégomme de mon stylo À la fibre d’un ciel constellé Aux arbres aux yeux bandés Et à l’orée de chaque soir Je t’écrirai sur une étoile De tout mon cœur De tous mes pinceaux d'un seul matin De toutes mes palettes pour toile-comète De tous mes petits riens De toutes mes aventures De tous mes détours flamboyants ou discrets Je t’écrirai sur une étoile Avec un poème à une patte Avec la griffe et la plume Et la branche et l’affluent De tous mes éléments Confondus Je t’écrirai sur une étoile Pendant mes tours de terre Et mes retours d’infini Pendant mes trois quarts de m’taire Et mes silences assombris Je t’écrirai sur une étoile Pendant que je vivrai D’autres moments de joie Pendant que la mauvaise tuile Nous retombera dessus Pendant que l’âge du Soleil Avancera d’un pas Je t’écrirai sur une étoile Aux retrouvailles d’une autre vie Aux retrouvailles d’un autre monde Aux renaissances entre vie et mort Aux attentes sur la piste de décollage Et aux merveilleux envols Je t’écrirai sur une étoile Aux mille et une façons de se fiancer Aux mille et une façons d’yaka y’aller Aux 1001 chansons par le vent fredonnées Aux millénaires à fond de fond Avec l’envie de voyager Je t’écrirai sur une étoile En profitant d’un clair de poème En accordant ma respiration à la tienne En apportant aux tempes leur quiétude En épelant à l’ombre sa clarté Et au fond de l’air son oxygène Je t’écrirai sur une étoile En te filant par nos murs traversés En me riant en me narrant, réécrivant régénéré Un peu pour toi mon éternelle ressuscitée Je t’écrirai sur une étoile Avec la main au feu L’instinct taillé en silex Je t’écrirai sur une étoile Par cœur et par corps Et en riant des larmes de joie Je t’écrirai sur une étoile Sur le silence d’ici ou d’ailleurs Sur l’écorce des forêts Sur les murs des villes Je t’écrirai sur une étoile Avec une plume de l’oiseau-rêve Je t’écrirai sur une étoile Pendant que l’âge du Soleil Avancera d’un pas Je t’écrirai sur une étoile Avec un stylo-lune Et de l’encre bleue-nuit Je t’écrirai sur une étoile… Je t’écrirai sur une étoile… Je t’écrirai sur une étoile… ... La Plume d’ElgirLa Plume d'Elgir Quelque part dans l'Espace-Temps... Après avoir longtemps marché de-par les pierres, ce jeune homme nommé Elgir semble avoir pris sa décision. Oui, à n’en pas douter, à force de serrer les poings à la croisée des chemins, à force de grimacer au détour des sentiers... Elgir croit savoir ce qu’il veut à présent. Forger une épée. La plus puissante de toutes. Celle qui permettrait à untel ou untelle de vaincre n’importe quel ennemi. Celle qui pourrait mettre fin à toutes les batailles. Une épée capable de briser toutes les chaînes. Une arme de la taille d’un météore si cela s’avère nécessaire. Il l’imagine déjà : Lame fatale suspendue au-dessus des chemins de la guerre, couperet final abattu sur les chemins de toutes les guerres. Le tranchant de l’apocalypse. La dernière violence avant la revenue d’un vent meilleur... Déterminé comme un météore. La rage silencieuse. Silence des pierres. Semblant d’éternité dans la roche. Elgir s’est établi dans la Forge de la Main de Fer. Ma Forge, désormais... Cachée dans les profondeurs souterraines d’un volcan plongé dans un profond sommeil. Il allume la Flamme... Il attend qu’elle grandisse... Prépare la Forge en attendant. Il se passe alors quelque chose, un évènement anodin en apparence, fondamental pour la suite, quelque chose de brillant, une chance pour les temps à venir, une aubaine pour les mondes de demain. En attendant que la Flamme grandisse, Elgir laisse la porte de la Forge ouverte. Et ainsi, de nombreux passants-visiteurs viennent le rencontrer céans... ● « Ça a l’air très bien votre Forge, mais j’ai quand même un doute sur ce que vous voulez en faire... » Lui confie un randonneur sceptique venu de la treizième Vallée des vents. « Vous êtes complètement marteau ! » Lui exclame un vieux forgeron s’en allant vers une tour du pays-pierreux. « Tu veux bien jouer avec moi ? » Lui demande régulièrement une fillette, s’en venant probablement du village voisin, et qui passe le plus clair-obscur de son temps à se balader dans la Forge et à en faire son terrain de jeu. Elle ramène même une autorisation parentale pour y passer la nuit deux fois par semaine en compagnie de sa grande sœur passionnée par l’Âge des Forgerons. « Une telle épée est impossible à accepter. Une arme aussi puissante ne pourra que tout détruire. Chacun de ses coups provoquera un cataclysme. » Le prévient ce vieil homme, ancien soldat devenu déserteur, cheminant le long des Landes-brisées. Un jour de vent hurlant, un écho funeste de la guerre la plus proche parvient jusqu’à la Forge. Elgir n’a pas à analyser l’écho bien longtemps. Il s’agit cette fois de la guerre qui fait rage dans les Vallées de l’Aubade. Un soir de vent léger, un fantôme apparaît dans la forge. Elgir accueille comme il peut le pâle revenant. Le fantôme se présente à lui, lui dit qu’il est mort il y a longtemps, lors de la Guerre du Feu. D’une voix plus douce que la brise, le fantôme lui demande de cesser le feu. Elgir rétorque que la Flamme doit grandir, coûte que coûte. En souriant, le fantôme lui précise qu’il ne parlait pas du feu grandissant de cette forge. Et puis le fantôme s’éteint. Disparaît. Cesse d’exister, à jamais cette fois. Elgir ne ressent d’abord aucune tristesse. Mais derrière lui, la petite-fille-qui-se-balade-dans-la-Forge sanglote un peu, prise par l’émotion. Sa grande sœur et Elgir la réconfortent, du mieux qu’ils peuvent. L’émotion le prend lui aussi. Ils n’oublieront jamais le spectre venu des premiers âges du Monde. La Flamme grandit à leurs côtés. Réchauffe le pâle quart d’heure. Éclaire des raisons de sourire à la vie. Et le temps s’espace... Jour après jour... Nuit après nuit... Elgir attend toujours que la Flamme grandisse. Il apprend tant de choses en attendant... « Tu veux bien jouer avec moi ? » ... « Pourquoi pas... ». Un jour de soleil rafraîchi, une femme-clown le fait rire à gorge déployée. Ils sont alors en compagnie d’un palefrenier à la retraite, d’un vendeur d’ânes battants, de la-petite-fille-qui-se-balade-dans-la-Forge elle-même accompagnée d’une partie de sa famille et de ses copines d’école. Un jour de soleil glauque arrive une femme blessée. Une civile. Elgir appelle les secours et tente de lui prodiguer les premiers soins. Victime collatérale d’un conflit sévissant à des kilomètres, la femme succombe à ses blessures. Elgir serre les poings. Il voudrait réduire en miettes la moindre arme à feu de-par le monde. Un autre jour, un écho d’une autre guerre, plus funeste encore, la déflagration dilatée dans le temps, le hurlement de milliers de mondes qui appellent à l’aide. Un autre jour, le vieil homme ancien déserteur revient lui rendre visite. Elgir lui demande comment vont les Landes-brisées. Le vieil homme verse une larme de joie. Répond qu’un fragment a pu être sauvé. Un autre jour encore, la fillette a ramené des camarades. Un joyeux boucan résonne dans la Forge. L’espace d’un moment, l’écho des jeux et des rires d’enfants aux quatre vents... Et le temps s’espace... Et cette histoire continue... Petits et grands vont et viennent, passent et repassent dans la Forge de la Main de Fer. « Elle est super cool cette forge ! ». « Votre Flamme a l’air de vouloir mettre le feu au lac. ». « Wah, mec... Ce truc, là, le truc que tu veux faire... C’est trop chaud pour moi... ». « Et une fois que la Flamme a grandi, ça se passe comment ? ». « Votre forge est magnifique. Vos capacités sont certaines. Votre Flamme est prometteuse... Mais votre projet est une horreur. » « Je suis enceinte d’un troisième enfant. Je n’ai pas besoin d’une épée de titan au-dessus de nos têtes... ». Un jour de vent-violent. Il fait irruption brutalement dans la Forge. Il tire sur tout ce qui bouge. Il s’agit du cadavre d’un soldat mort à la guerre. Même pourrissant, il continue de se battre. Les balles fusent. Elgir doit se réfugier derrière la Flamme pour éviter le plomb hurlant. Le soldat mort-vivant se brûle à la Flamme... et s’enflamme... et va courant hurlant se consumant, loin de la Main de Fer. Un jour de silence... Soudain, elle se met à chanter. Une femme qui s’égosille pour la paix, pour tous ces mondes dont elle joue les partitions. Même brisé, le cristal enroué de sa voix s’écoule en grains de lumière. Son chant résonne par-delà les sentiers de la trêve, écho des cessez-le-feu. Et un jour, encore un autre jour... Le jour d’après ce jour sans nom... Elgir laisse tomber l’épée. Se dit qu’en vérité, il y a autre chose à faire en ce bas-monde, quelque chose de bien plus fort qu’une lame apocalyptique. ● La Flamme a grandi. Elgir se met à l’ouvrage. Il se met à forger... une plume. Il sait ce qu’il veut. Peut-être l’a-t-il toujours su. Peut-être est-il dans l’Espace-Temps assez de Vide pour créer l’objet étrange dont tous ces mondes ont besoin. C’est en forgeant qu’on devient feu. C’est en laissant couler les larmes que l’on apaise les torrents de lave. C’est en brûlant de l’intérieur que l’on apprend à modeler la pluie. Peu à peu se révèlent à lui les secrets de la Forge. Le temps passe, à chaud ou à froid, déformé par le marteau des mémoires... Le métal-temps, chauffé à blanc, sa nuit noire, son étincelle de chaque instant... Elgir forge une plume. Une grande plume, quasiment de la taille de la Forge, puisque cela est nécessaire. ● Il est minuit. Elgir reprend son souffle. Quelque part dans l’Univers, l’œuvre est accomplie. La Plume a été forgée. « C’est toi la plus forte ! ... ». ...Et je sais maintenant dans quel métal-temps je m’écoule, de quelle joie on se forge... Derrière lui, la fillette fait de la corde à sauter avec une copine. Apparemment, elles font un concours. Leurs parents leur intiment mollement d’aller se coucher. L’ancien déserteur sommeille sur un fauteuil. Un oiseau de verre a élu domicile au plus haut de la Forge. ● Parfois un vent de velours passe dans la Main de Fer. Ce coup-ci, il ne fait pas que passer. ...Il s’invite, s’attarde... ...s’implique et s’attable... s’applique et s’affaire... ...et semble venir de mille endroits sur Terre... Le métal-temps laisse le vent forger son souffle... Et la Plume prend son envol... ... Place à l’envol ravi. Place au vol du nouvel objet étrange. ... Ce soir, ma plume est enchantée, enchantée de m’écrire et de vous rencontrer, ce soir, ce soir aux cent veillées, ce soir l’oiseau dans mes poumons ouvre sa cage thoracique et prend son envol, ce soir ma plume est enchantée et par le vent portée, s’en vient vous retrouver. La lune suivante, Elgir quitte la Forge. Le cœur léger. ... Midi et des poussières. Minuit et des satellites. Le nouvel objet étrange survole la zone d’ici et d’ailleurs. Une plume. Une plume capable de relayer les oiseaux de passage. Qui peut interpeller l’ami terrien. Qui peut mettre fin à un conflit. Elle plane à hauteur de rêve. Elle guide les colombes et oriente certains avions de papier. D’autres plumes furent forgées par le passé. D’autres plumes seront forgées dans l’avenir. D’autres plumes se forgent à l’instant même. Elles sont toutes à prendre. Elles sont Oiseau-Monde et Prose pour la Paix. Elles mettent par écrit tant de paroles aux quatre vents. BrûlâmesSauve-qui-peut. On a toujours fait de nôtre mieux, Mais la terre monte sur nos épaules Nous engloutie de sa masse. On se prélasse Dans son odeur. Un instant redevenus animaux, Pour souffler la poussière de nos torses, Il n'y avait que l'infini du temps présent Qui nous brisait le dos, Pendant qu'on entendait non-loin Une goupille tomber au sol. C'est alors que, même dans le noir Nous nous sommes retrouvés ; Nous brûlâmes... D’un savoir à l’autreAide aux devoirs – temps périscolaire Les axes de symétrie, le présent des verbes être et avoir Puis l’enfant évoque l’infini En souriant, le plus simplement possible, je lui parle de l’infini à mon tour L’apprentissage continue – l’imagination s’espace Divagation de contenanceSi un jour il pleuvait toute la nuit, Il faudrait que la nuit Il pleuve du soleil. Un soleil lunaire qui entrerait Par les fenêtres de toutes les maisons du monde. De toutes les villas des riches Comme dans les masures des pauvres, Les bidons-ville des plus que pauvres. Alors, nous saurions pourquoi La lune 'est pas le soleil. Et pourquoi le soleil ne brille que le jour Lorsque la lune a bien voulu se cacher Derrière ces toits qui brillent sous la pluie. Une vilaine pluie d'hiver Toute sale et toute mouillée Comme ces gens qui passent et me regardent. Remise en marcheSais-tu ce qu'il m'est arrivé cette semaine ? Je t'ai rencontré / J'ai appris à mieux te connaître J'ai raccroché Le meilleur SolitudeSolitude Etre là sans l’être Aimer sans l’être Trébucher peut être La fin d’un debut d’être Un paraitre à dessin des peut être Laisse entrevoir les desseins de l’être Là qui bat un sein peut être Le commencement de la fin.. Peut être Que seul l’être conçoit l’autre sans être. Alors a défaut je suis sans elle Et me bats des ailes d’anges battent au ciel d’ou tombent des plumes dans les falanges Plurielles De son corps lange ma belle Conçoit son monde rebelle Signe de temps séquelles D’une autre époque Avant toi avant les clopes et tout ca tout ca Donnait echo a tout mes mots d’émaux Alors j’épouse la plus belle Le double éternel Qui dans la glace pige le flot du temps Et ne vous plombe Là sans l’être Aimer peut être La fin du debut des anges sans falanges Tombés du ciel Aimer c’est être. E n f a n c e - l i b e r t éE – n – f – a – n – c – e – l – i – b – e – r – t – é ♪ Je suis petite et colossale Je file en-dehors des sentiers Je suis l’enfance-liberté... Je suis l’enfance-liberté... ♪ Je suis le rêve primordial Qui généra le Multivers conté Je suis la magie magistrale Au bout du conte de fée En animal, en minéral, en végétal, En n’importe quoi je peux me changer Je suis l’enfance-liberté... Je suis l’enfance-liberté... ♪ Je suis le fou en diagonal La carte à jouer sur l’échiquier Je suis l’infinitésimal Qui apprend à compter ♫ Je suis la plus filante étoile, la plus filante étoile... ♫ ...Que la vie ait invitée. Je suis l’enfance-liberté… Je suis l’enfance-liberté… Voici un univers musical Voici la vie fredonnée Voici l’envie la plus vitale De la sentir enjouée La bienvenue à toi... Enfance-liberté… La bienvenue à toi... Enfance-liberté… RéalitésLe ciel est un papillon colossal voletant dans les astres, et qui bat des ailes pour contenter les anges. Il possède un bec contenant des messages d’amour et d’harmonie pour un paradis des songes. _ _ Le saviez-vous, les mandarines sont en fait des mondes comme le nôtre, en plus petit : elles abritent la plupart du temps, dans chacun de leurs quartiers, une peuplade microscopique de créatures insolites. Ces êtres sont en réalité les âmes de certains morts ; ce sont elles qui donnent aux mandarines ce goût juteux. C’est ainsi mais ce n’est jamais aux portes du tombeau auxquelles on songe, lorsqu’on épluche la mandarine. _ _ Dans ce jardin... Un citronnier magique a poussé sur la planète. Celui ou celle qui mange un de ses citrons obtient le pouvoir de prendre un morceau du soleil. _ _ Au pays de demain, la neige a disparu. La montagne se réchauffe et les arbres ont désormais un visage, avec des yeux, un nez et une bouche. La nuit qui viendra bientôt aura le visage d’une fée. _ _ Les pirates hackers de l’onirisme et les dealers de scolopendres se barrent de prison ; les crabes repartent rejoindre leurs congénères extraterrestres ; les titans se taquinent dans la vase ; les droïdes avancent en mode perpendiculaire ; les mammifères s’échangent entre eux leurs relations avec le cosmos. _ _ L’ovni était en fait une diligence volante. Dedans il y avait une chorale entonnant un air des périodes d’antan. Ceux qui l’entendaient devenaient des objets, transformés en pièces détachées, comme par exemple des roues de diligence. _ _ Dans la forêt. Des perroquets sur les branches, beaucoup de perroquets. Un promeneur s’amuse avec eux, il dit des mots et ils répètent. Soudain, une voix qui parle, une voix dont il ne parvient pas à déterminer l’origine. Et les perroquets répètent ce que dit la voix, un discours incompréhensible sur les apparences. Qui a parlé ? Demande le promeneur. « C’est moi », répond la voix. « L’homme invisible. Le maître des reflets fantômes. Je vois l’âme des hommes, ceux qui se promènent, ceux qui disent et ceux qui répètent. Je peux te montrer ton âme si tu le désires. Mais tu risques d’être invisible ou d’être changé en perroquet. ». _ _ Pays de souffre solide sillonné par des animaux liquides ; allumettes souriantes enflammées ; broussailles hyper mentales dans un tunnel ouvert en diagonale. _ _ De lourdes chaînes se brisent à l’intérieur d’une montagne. Le géant désormais libre s’élève au-dessus des roches. Mais disparaît dans une colonne de flamme. La walkyrieAu Walhalla des walkyries se dédoublent les dieux et les géants sont trop gigas au Walhalla des walkyries l’une d’entre elles s’est fait son propre paradis tellement plus qu’un éden ou qu’un semblant de nirvana. Concordance des tempsCe temps qui t'a vu naître depuis si peu d'années, Dans le cours de mes jours m'a fait te rencontrer. Ce temps qui, sans tabous, m'a fait te désirer. Ce temps qui nous sépare et m'oblige à te fuir Car ton temps à mon temps ne saurait s'accorder. Je maudis cet espace qu'on ne peut maitriser, Et je maudis l'abîme qui vient nous séparer. De mes yeux seulement il m'est permis d'aimer. Pour moi tu ne peux être qu'un beau rêve éveillé, Pour toi je ne puis être qu'un amant de papier. Mais ton doux souvenir toujours me restera. Je relirai tes yeux, ils brilleront en moi Jusqu'à l'heure fatale de mon dernier combat Ce fut un rêve heureux que de te découvrir. De lui j'aurais aimé près de toi m'éveiller. Te prendre dans mes bras, t'empêcher de partir? Et, le temps transcendé, pouvoir te garder. Mais i nous devons savoir, en face, regarder Par quels secrets ressorts nous sommes animés, Alors, cette question sans cesse ressassée : Sans ce temps, décalé, t'aurais-je autant aimé ? L'autre côtéQue se passe-t-il Dès que la porte se ferme De l'autre côté ? On voit le noir tout autour Nous fixer de son désir Chanson du matin (co-écrit avec Noir Arôme)Bienvenu le rêve quand les jours sont tristes ouvrons les volets, les volets d’une vie d’artiste. Bienvenue la pluie son tam-tam éclair sortez les violons, les violons chantez le tonnerre. Bienvenu le rire son éclat joyeux c’est à la volée, la volée que ça brille aux mieux. Les idiotsÉcoute Ils passaient ce qui se faisait de mieux Ça parlait de nous Ça faisait vibrer Ça faisait pleurer Des devoirs Des découvertes Des humains après tout A l'hasardeux accès à la mémoire Autour du monde Une fois de plus Pour la première fois de ta vie Un coup de foudre C'est toujours aussi bon Merci à vous LeitmotivSavoir donner. Recevoir. Apprendre à échanger. Offrir des possibilités d’être généreux. Plus que tout, continuer à créer ensemble. Boussoled’absence en errance je t’ai cherché dans le ciel dans le vide des nuages j’ai compris que seule se dessinait la boussole du chagrin j'ai cherché la verrière où se cache l’espoir mais la rosace ne sait plus les prières qui mènent à toi les vents de l’exil les ont emportées le silence est ma demeure S'il est guériEnfants-cristal au bord de la rupture Enfants-racines au regard de lierre Un traumatisme au pied du mur S’il est guéri par l’Univers Ça donnera un arbre de verre Pour le nouveau millénaire. Parchemin noircile feu embrase les murs délestés souvenirs et mots s’envolent à l’aube loin du jardin plongées dans les villes bitumes les poussières de vie s’éteignent au salon près du feu le parchemin noirci répand son funèbre parfum
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