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Encore un peu de tempsIl restait tant à faire Il m’en restait à t’offrir Il en restait au ciel ouvert Qui commençait à s’assombrir Te prendre dans mes bras et te faire rire… Te prendre dans mes bras et te faire rire… Il en restait deux ou trois soirs Il en reste un souvenir Le moment était venu d’y croire Le moment était venu d’agir Te prendre dans mes bras Et te faire rire Te prendre dans mes bras Et te faire rire… Tom Astral . Actuellement, ici ou làCe n'est pas un phare que je désire mais la foudre Ce n'est plus la météorite qui tombe mais la pluie Ce n'est pas le chemin qui se tord mais la pensée Ce n'est plus le maelström que j'explore mais la dimension de poche . Zones multi-sentiersZones multi-sentiers ...à l’origine d’une forêt, . une envie de cabane... . . . (Les étoiles sont le chouchou . du grand tableau noir . qui attendait la fin du jour.) Chaque poème . est un plongeoir . pour un plongeon . de page en page . depuis la plage . des rêves… . 2 tranches de vies sur une même tartine . ça peut faire un bon goûter . ...les vaches regardent parfois les trains ...la mer et ses rouleaux brouter les voyageurs. font parfois les océans compresseurs. . Pourquoi Parfois, . ne pas rien de plus danse . s’en aller et danse qu’un poème . dans la forêt ... . pour nager . dans les . buissons ? . Ce matin, . un mot valise . se fait la malle ouverte . aux livres . Ce matin, une source tellement inattendue : . les feutres de couleurs . feront les océans vainqueurs . les lacs de rêves et les rivières fantômes . ... ...un vent qui se profile, un vent qui s’installe... éveillés poings ouverts une poignée de poèmes ...les feuilles mortes ou vivantes de sang humain n’aveuglent aucun courant d’air . Une pluie qui commence à tomber... . c’est dommage : le linge . n’a pas fini de sécher. . ... j’ai sans doute... rêvé... ... j’ai vu le feu manger le sable... ... et la rosée du matin déposée sur le magma . . ...main dans la main... ...et soudain... . un petit bout d’inachevé . heureusement que ton sourire est au complet ...Et voici déjà la fin d’un monde, déjà le jour d’après, et déjà à la bougie s’éclaire un renouveau . Seul un adulte peut se faire virer De cette forêt enchantée Seul un enfant pourra lui reproposer un job. ...au rêve des bois perdus une forêt qui se téléporte à l’intérieur d’elle-même J’ai vu l’enfant qui a écrit le poème du sage qui a créé les ailes qui font marcher. J’ai lu ce même poème qui m’a aidé à écrire un poème qui en est sorti de son papier. Sur l’arbre des possibles, ...au rêve des bois perdus... de branche en branche, l’écureuil de la providence De part et d’autre des Landes... De part et d’autre... Voyage dans le voyage Rêve dans le rêve Une voix me repose à nouveau cette question : à quel moment sommes-nous le plus loin de l’aube ? ...est-ce la fin de l’épisode ? un peu drôle un peu triste un peu enjoué d’un au revoir possible on dit qu’un retour peut en appeler un autre ...est-ce là le mot de la fin ? ça y est, c’est fini ça y est, on ne se reverra plus ça y est, on ne s’oubliera jamais il y a une part d’éternité dans nos saluts . Maintenant qu’à la croisée des clairières, je t’’ai fait mes adieux, je pleure à présent et ces arbres s’ils prennent un peu de ma peine se mettront un jour à pleurer toutes leurs feuilles et quand à nous nous serons loin si loin quels seront vos sourires, ô sentiers ? Une voix demande : Où suis-je moi qui suis poème du vent ? Et une autre voix lui répond : Bienvenue ô ma sœur, allons écrire de nos pas notre liberté ... . Souvenirs 1 Il y a longtemps, si longtemps, j'ai vu s'ouvrir en grand le chemin de la nuit et faire de mon souffle un brin d'air dans les mains du vent, je me souviens, à ce moment-là, de m'être senti protégé. 2 Il y a longtemps, j’ai vu écrire un mot d’émotion avec un corps écrié à la craie sur un grand tableau noir et j’ai entendu une voix nommer ce mot ‘étoile’. 3 Un soir, me semble-t-il plus ou moins,j’ai rencontré un chemin sans chemin et je l’ai emprunté sans faire le moindre pas. 4 Souvenirs... Souvenirs authentifiés, souvenirs faussésSouvenirs dégradés, souvenirs restaurés Souvenirs fatigués, souvenirs sifflotés Souvenirs sans leurs souliers, souvenirs sans sourciller Souvenirs sur les sentiers, souvenirs ciselés Souvenirs masqués, souvenirs déguisés Souvenirs sauvegardés, souvenirs pour s’éclairer Souvenirs en rade restitués... Souvenirs... allégés... . lights-of-a-summer-area019-0021.docC’est une bougie qui s’allume et se consume par le bas ; au fur et à mesure de la soirée, la flamme se fait de plus en plus vive, alors que la distance entre elle et la terre s’accroît ; elle monte, gagne en intensité, et lorsqu’il n’y a plus de cire, elle continue sa route vers le haut, en faisant crépiter ce fil, insolite liane pendue au brasier invisible de la voûte céleste. C’est un fil électrique reliant certains arbres d’une forêt de métal ; la lune éclaire la clairière encombrée de câbles et le réparateur a du retard ; rendez-vous reporté au 31. . À quel moment [coécrit avec Noir Arôme]Les ombres de la peine, Il me semble les voir Mais je sais qu’elles ne sont Que des illusions Que seule la joie nous guide. Les ombres de la joie, Il me semble les voir Mais je sais qu’elles ne sont Que des illusions Que seule la peine nous guide. La joie et la peine sont des ombres Nous sommes des ombres Reste à savoir À quel moment nous sommes lucioles À quel moment nous sommes lucides. Noir Arôme et Tom Astral Des loups et des hommes. Les loups sont des loups. Les hommes sont des hommes. Les loups sont toujours des loups. Les hommes ne sont pas toujours des hommes. Des loups et des hommes... Des hommes et des loups... Des monstres ont tué des loups. Des monstres ont tué des hommes. Les loups n’étaient pas de ces hommes qui sont devenus des monstres en croyant être au-dessus des loups et en croyant être des hommes. Des monstres ont tué des hommes. Des monstres ont tué des loups. Des monstres ont fait saigner la chair, ont fait saigner la terre et les mémoires. Des monstres ont été des hommes. Des hommes ont été pires que les loups. Des loups et des hommes... Des hommes et des loups... Il y a une part de monstre chez l’homme. Il y aurait une part d’homme chez le loup. Je ne dis pas que la sagesse de l’homme est d’avoir été un loup. Je dis à l’homme : ton devoir est d’être plus que le meilleur de l’homme, plus que le meilleur du loup. Des loups et des hommes... Des hommes et des loups... . Duos gagnantsavec un stylo noir, avec un stylo bleu les poèmes qu’on écrit à deux les poèmes qu’on écrit à deux qui dit duo dit double jeu les poèmes qu’on écrit à deux les poèmes qu’on écrit à deux à pas qui file, à petit feu les poèmes qu’on écrit à deux les poèmes qu’on écrit à deux faire fusionner les styles pour le mieux les poèmes qu’on écrit à deux les poèmes qu’on écrit à deux car écrire avec toi ça rend heureux et je le dis à l’Univers pour le rendre radieux : car écrire avec toi ça rend heureux les poèmes qu’on écrit à deux les poèmes qu’on écrit à deux... . La pliure du tempsarbre flamme desséché par la pliure du temps coulure des sentiments tarie la peau s'endort en absence le désir atone égaré le corps serein s’apaise au creux des sentes hivernales les fleurs de neige m’enveloppent Avis aux passagers, nous prenons de l’altitudeAvis aux passagers, nous prenons de l’altitude [Sept petits poèmes] Textes écrits entre 2008 et 2019 Je suis venu vous parler ce ces histoires en formes de fusées qui ont été contées hier à la face du ciel. ⁞ si tu te mets à courir sur la piste d’un tarmac sache que tu ne seras jamais avion toi, humain à moteur ⁞ Tout à coup, le ballon entre dans les cages, l’oiseau en ressort aussitôt, le terrain de jeu prend son envol, le match continue dans les nuages. ⁞ un lâcher de ballon un autre, un autre encore et tous s’en vont avec un bout de nous ensemble ⁞ Le pollen par le vent est porté, de même que la poussière, et pourtant la pensée est allée bien plus haut. ⁞ Une voix en nous... nous a dit : Je suis le genre d’oiseau qui se rend compte qu’il a des ailes quand il s’est cogné à la lune. ⁞ Une seconde bulle flotte et monte jusqu’au ciel face à la Lune, face à la Nuit, pour éclater dans l’invisible. Mare ImbriumJ'y dépose mes plages ternes J'y dépose moi aussi Mes vieilles pluies guidant Les pas de mon ombre Avant de vous rejoindre Aube et silencele silence s’est imposé ce matin le souffle de l’aube élancé vers les demeures éternelles au jardin hêtres et buis s’éveillent dans le salon le feu renaît de ses braises les flammes m’enveloppent assises mes félines m’observent j'ouvre la porte la journée s’accomplira Chant cosmiqueenvolé mon chant égaré dans le chaudron cosmique comme nos amours lointaines mots et sentiments éparpillés au-delà des étoiles je suis errance je suis désert sur l’écritoire l’encre a jauni comme nos photos Blague saisonnièreL'hiver s'en sort grâce à son sens de l'humour : il a interrompu l'arrivée du printemps avec une blague intitulée " Neige du 1er avril ". Mangez 5 phrases et volumes par jourLes enfants mangent à la cantine. Les galaxies se dévorent entre elles. Les étoiles attendent l’heure du goûter. Parfois, Les enfants mangent une étoile. L’univers recrache un enfant. L’enfant digère l’équivalent d’un soleil. Le ciel se dévore des yeux. ◊ Ô grand poème, Quand seras-tu rassasié ?... Et toi, page blanche : As-tu jamais ressenti la faim et la soif des mots ?... . Obscur récentTe souviens-tu de l'ombre d'avant-hier ? Demande-t-il au soleil aujourd'hui disparu. Partir vers nulle partDans l'envolée du ciel Des nuages métalliques Sur les villes Des poussières Et des hurlements L’innocence atterrée S’enfonce dans la peur Les routes se noircissent De souffrance Les trains se rappellent D’autres voyages Échappant à l’impensable Les lumières s’assombrissent Les destins se croisent Tunnel de l'exil Sans fin Flocons de sableHiver conté… La neige a recouvert Le pays tout entier Et puis le bout du monde Et puis enfin le bled… C’est l’hiver… Dans mes paupières… C’est l’hiver… Hiver conté Hiver comptant Ses doigts sont gelés Sur les autoroutes du temps L’horloge des jours désaffectés Et le brouillard confondus Avec le blanc du paysage Le reste du monde a disparu… L’été est parti en voyage… C’est l’hiver… Dans mes paupières… C’est l’hiver… Hiver conté Hiver comptant Petite rigueur Des grands froids Hiver gelé Hiver blotti contre toi C’est l’hiver Et la morsure du froid C’est l’hiver Le décompte des degrés Et leur glacial constat C’est l’hiver Attachez vos ceintures Rattachez vos températures Sur le thermostat C’est l’hiver… C’est l’hiver… Flocons de sable D’un cosmos en sommeil Toute une part de l’imaginaire Est en hibernation C’est l’hiver… C’est l’hiver… Papiers glacésPapiers glacés [Sept poèmes courts] Le lotus est comme une flamme très froide Qui se change en fleur La glace est comme une brume Que le temps a endurcie * Tu ne m’auras pas, hiver, pas cette fois Cette année, j’épouse la forme du froid ⁑ Même gelée, la rivière chante Même sans leurs feuilles, les arbres ont chaud au cœur ⁂ On peut le dire L’hiver est un très mauvais jongleur La preuve en est Tous ces flocons qu’il n’a pas rattrapés ⁑⁑ Là-haut sur la montagne, un homme a oublié les étoiles La neige lui a emprunté ses souvenirs le temps d’un hiver ⁑⁂ Seuls les songes ont le droit de peindre sur la neige Cette nuit-là, seule la neige A entendu cette féérie chanter ⁑⁑⁑ La montagne dort à présent Elle a mis son pyjama en neige. ⁂ ⁂ * feuilles noiresEncore des feuilles brunes accrochées aux platanes rue Robert Schuman Elles attendent le vent pour finir sur le trottoir fibres végétales broyées sous les pieds des passants Sève lumière bourgeons avant l’automne Futur en poussières mélanges urbains au goût de mort Il reste une allée dans ma mémoire bordée d’arbres desquels les feuilles noires pendent J’attends le vent et sa vie Presqu’illusionLes marionnettes sans fil ont l’air de s’oublier ont l’aire d’un retrait sur la pointe des pieds les marionnettes sans fil le sont lorsque les yeux oublient le magicien tireur de ficelles. CardiogrammeCourant magnétique M'entraine loin de tes rives Et les rêves suivent De bas en haut, électriques Nos cœurs comme l'eau statique La nature.La peur, la tristesse, la colère, les pensées nocives et inutiles... Je les mange, les dévore. Mais restent-ils des particules résiduelles de ces émotions après ? Il suffit d'un vent qui fasse bouger les arbres, d'un oiseau qui vole, d'un lac qui brille grâce aux reflets du soleil pour sentir un apaisement, un bien-être parcourir dans tout mon corps. Je rêve de nature, de paysages d'une beauté à m'en faire revivre. Être en tête-à-tête avec elle, l'écouter me parler à travers le vent, réfléchir tout en la contemplant, me sentir minuscule face à elle et malgré ça me sentir en sécurité, sereine. Comme-ci elle me tentait la main pour que je lui refile tous mes démons, toute ma noirceur. Je ne comprends pas comment les humains font pour se satisfaire d'un tel monde ? Un monde où la nature n'a que peu de place. Un monde où l'argent, la perversité et la méchanceté prime. À vrai dire, la plupart ne sont pas si méchants que ça... Ils sont justes idiots. Mais l'idiotie peut être une forme de méchanceté vous savez ? Je veux juste vivre libre... Libre comme un oiseau. Mais pas n'importe lequel non... Comme celui qui ne se fera jamais attraper tellement il est sauvage et rapide. Mais dans ce monde, la liberté n'est réservée qu'aux idiots qui y croient. Paris neige-t-il ?Paris neige-t-il ? Paris pleures-tu ? Paris trouve difficile De s’adresser aux inconnus Paris neige-t-il ? Paris pleures-tu ? Neige-t-il sur la ville Et dans les cœurs et dans les rues ? Paris neige-t-il ? Paris pleures-tu ? En souvenir de tes sibylles Laissées sur les chemins perdus… Paris neige-t-il ? Paris pleures-tu ? Paris fragile Sur sa grande étendue… RecommencerTenir ses promesses Feindre la fin du monde Tout recommencer Convainquez-moi du contraire Je n'ai rien à perdre à tout faire sauter Objets d’un tendre cosmosObjets d’un tendre cosmos [Cinq petits poèmes] quand les fusées passent par la fenêtre. La Terre ouvre ses portes et accepte les plus petits météores et les plus petites comètes. ● ● ● Les gouttes d’eau sont la bénédiction des nuages – elles sont la promesse d’une autre vie ● ● ● La Lune est peut-être trop timide pour parler à la Terre, mais ça ne l’empêche pas de lui tourner autour. ● ● ● Console-toi, satellite : regarde comme le soleil lui-même console la planète qui tente elle-même d’apaiser l’espace. ● ● ● Où est-elle ? Et celle qui a dessiné ce cosmos me répond : La nouvelle lune ne se voit pas avec les yeux si les yeux ne vont pas plus loin que la nuit. Neige et cendresla neige enlace les cendres effaçant les démons les étoiles blanches la nuit envoûtent le rêveur à la lune levée le feu déracineles chimères invitationà la douceur le châle nous attend Attentes (version bis)Dans la mer, besoin d'un feu Sur la terre, besoin d'enjeux Chez soi, besoin d'avis extérieurs Il manque un étage à l’ascenseur Regarder devant En trouver le sens Un monde en attendant Pas la moindre évidence
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