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RéalitésLe ciel est un papillon colossal voletant dans les astres, et qui bat des ailes pour contenter les anges. Il possède un bec contenant des messages d’amour et d’harmonie pour un paradis des songes. _ _ Le saviez-vous, les mandarines sont en fait des mondes comme le nôtre, en plus petit : elles abritent la plupart du temps, dans chacun de leurs quartiers, une peuplade microscopique de créatures insolites. Ces êtres sont en réalité les âmes de certains morts ; ce sont elles qui donnent aux mandarines ce goût juteux. C’est ainsi mais ce n’est jamais aux portes du tombeau auxquelles on songe, lorsqu’on épluche la mandarine. _ _ Dans ce jardin... Un citronnier magique a poussé sur la planète. Celui ou celle qui mange un de ses citrons obtient le pouvoir de prendre un morceau du soleil. _ _ Au pays de demain, la neige a disparu. La montagne se réchauffe et les arbres ont désormais un visage, avec des yeux, un nez et une bouche. La nuit qui viendra bientôt aura le visage d’une fée. _ _ Les pirates hackers de l’onirisme et les dealers de scolopendres se barrent de prison ; les crabes repartent rejoindre leurs congénères extraterrestres ; les titans se taquinent dans la vase ; les droïdes avancent en mode perpendiculaire ; les mammifères s’échangent entre eux leurs relations avec le cosmos. _ _ L’ovni était en fait une diligence volante. Dedans il y avait une chorale entonnant un air des périodes d’antan. Ceux qui l’entendaient devenaient des objets, transformés en pièces détachées, comme par exemple des roues de diligence. _ _ Dans la forêt. Des perroquets sur les branches, beaucoup de perroquets. Un promeneur s’amuse avec eux, il dit des mots et ils répètent. Soudain, une voix qui parle, une voix dont il ne parvient pas à déterminer l’origine. Et les perroquets répètent ce que dit la voix, un discours incompréhensible sur les apparences. Qui a parlé ? Demande le promeneur. « C’est moi », répond la voix. « L’homme invisible. Le maître des reflets fantômes. Je vois l’âme des hommes, ceux qui se promènent, ceux qui disent et ceux qui répètent. Je peux te montrer ton âme si tu le désires. Mais tu risques d’être invisible ou d’être changé en perroquet. ». _ _ Pays de souffre solide sillonné par des animaux liquides ; allumettes souriantes enflammées ; broussailles hyper mentales dans un tunnel ouvert en diagonale. _ _ De lourdes chaînes se brisent à l’intérieur d’une montagne. Le géant désormais libre s’élève au-dessus des roches. Mais disparaît dans une colonne de flamme. La walkyrieAu Walhalla des walkyries se dédoublent les dieux et les géants sont trop gigas au Walhalla des walkyries l’une d’entre elles s’est fait son propre paradis tellement plus qu’un éden ou qu’un semblant de nirvana. Concordance des tempsCe temps qui t'a vu naître depuis si peu d'années, Dans le cours de mes jours m'a fait te rencontrer. Ce temps qui, sans tabous, m'a fait te désirer. Ce temps qui nous sépare et m'oblige à te fuir Car ton temps à mon temps ne saurait s'accorder. Je maudis cet espace qu'on ne peut maitriser, Et je maudis l'abîme qui vient nous séparer. De mes yeux seulement il m'est permis d'aimer. Pour moi tu ne peux être qu'un beau rêve éveillé, Pour toi je ne puis être qu'un amant de papier. Mais ton doux souvenir toujours me restera. Je relirai tes yeux, ils brilleront en moi Jusqu'à l'heure fatale de mon dernier combat Ce fut un rêve heureux que de te découvrir. De lui j'aurais aimé près de toi m'éveiller. Te prendre dans mes bras, t'empêcher de partir? Et, le temps transcendé, pouvoir te garder. Mais i nous devons savoir, en face, regarder Par quels secrets ressorts nous sommes animés, Alors, cette question sans cesse ressassée : Sans ce temps, décalé, t'aurais-je autant aimé ? L'autre côtéQue se passe-t-il Dès que la porte se ferme De l'autre côté ? On voit le noir tout autour Nous fixer de son désir Chanson du matin (co-écrit avec Noir Arôme)Bienvenu le rêve quand les jours sont tristes ouvrons les volets, les volets d’une vie d’artiste. Bienvenue la pluie son tam-tam éclair sortez les violons, les violons chantez le tonnerre. Bienvenu le rire son éclat joyeux c’est à la volée, la volée que ça brille aux mieux. Les idiotsÉcoute Ils passaient ce qui se faisait de mieux Ça parlait de nous Ça faisait vibrer Ça faisait pleurer Des devoirs Des découvertes Des humains après tout A l'hasardeux accès à la mémoire Autour du monde Une fois de plus Pour la première fois de ta vie Un coup de foudre C'est toujours aussi bon Merci à vous LeitmotivSavoir donner. Recevoir. Apprendre à échanger. Offrir des possibilités d’être généreux. Plus que tout, continuer à créer ensemble. Boussoled’absence en errance je t’ai cherché dans le ciel dans le vide des nuages j’ai compris que seule se dessinait la boussole du chagrin j'ai cherché la verrière où se cache l’espoir mais la rosace ne sait plus les prières qui mènent à toi les vents de l’exil les ont emportées le silence est ma demeure S'il est guériEnfants-cristal au bord de la rupture Enfants-racines au regard de lierre Un traumatisme au pied du mur S’il est guéri par l’Univers Ça donnera un arbre de verre Pour le nouveau millénaire. Parchemin noircile feu embrase les murs délestés souvenirs et mots s’envolent à l’aube loin du jardin plongées dans les villes bitumes les poussières de vie s’éteignent au salon près du feu le parchemin noirci répand son funèbre parfum L'enclaveTous ces mots comme des quilles à la sortie du cœur lorsque le néant s’arrime tu frôles les ondes de la mort c’est l’heure où s’échouent les blessures dans cette enclave aux murs dorés des ruelles dans la ville qui n’existe plus des forêts où les pieds s’embourbent les doigts n’ont d’autre prise que ces pensées qu’un autre a semé Le premier pas du jour L’arbre d’eauarbre d’eau branches évanescentes où se joue le ciel des profondeurs du lac les montagnes floues pénètrent l’eau du blanc de leurs parois mes yeux fascinés par les ondes régulières apaisant les berges rêvent de mots ce soir le chant du lac se fera l’écho du feu CorrélationUne jeune femme rencontre un littoral. L’instant d’après, la bordure des poèmes est effleurée par la marée montante. Promise à l'écrit« La terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre pensée est une étincelle du soleil ». Proverbe amérindien. [Date et évènement : Scène ouverte slam d’un mois de juin Temps de parole sur scène : 5 min max.Distance par rapport au Soleil : env. 8 minutes-lumière] En chaque élément, chaque chose S’impatiente la Poésie Là où les vents se superposent Là où le Soleil nous unit Là où la vie t’as vu se vit d’envie De vive voix et de prose Et là où de la terre nous sommes l’esprit Les mots s’envolent autant qu’ils se posent Les mots s'élèvent aussi sur du papier jauni Si tu veux si tu l’oses On est encore l’après-midi Il est temps d’une petite pause Et d’une mise à l’écrit En chaque élément, chaque chose Se manifeste la Poésie Et nous êtres vivants par notre prose Nous sommes les relais de la vie. En absencej'ai traversé deux siècles en absence de mémoire sur le lit de l'enfance du sable des baobabs un fleuve un ciel fané rejoignant les ciels brouillés puis la forêt source de mon centre j'ai traversé deux siècles les mots remplacent les souvenirs les arbres enracinent la pensée je suis LolaTu ne sais peut-être pas Lola Les vertus Somnifères que tes yeux à l'envers C'est un peu A contrario Dans un ciné Loco loco Que j'évacuais Ta libido A grand débit Decrescendo S'envolait La partition De ton sourire Décomposé En quatre Temps Le requiem De VERDI Et pour paroles Celles de Prévert Alors Souris Sache Que l'amertume Est un poison Aussi sévère Que ta passion. Expérience 123-4Terra 11-025 / Rapport de l’agent H-P-453/ Archivé L’Objet A914 (Description : Clé USB aux propriétés paranormales contenant un document-texte différent à chaque connexion) a été branché sur l’ordinateur de l’agent H-P-452, décédé à ce jour. Trois documents-textes ont pu être décryptés. Contenu du 1er document-texte [« …Les premières fouilles archéologiques ont d’abord révélé des vestiges de l’an 3000. En accentuant les recherches, nous sommes parvenus à extraire de la terre un restant de la civilisation de l’an 2001… ».] (Note : Le document-texte est accompagné d’une image de format de type jpg représentant une photo de Paris en ruines, envahie par les sables et la végétation). Contenu du 2ème document-texte [Mort de l’agent H-P-452 dans une heure, sept minutes et neuf secondes. Cause de la mort : crise cardiaque.] (Note : La constatation du décès effectif de l’agent H-P-452 a validé la prédiction de l’Objet A914). Contenu du 3ème document-texte [Je suis Cela qui hurle dans les étoiles. Cela qui hurle et qui meurt. Des milliards se convulsent à travers moi. Je peux vous voir. Je peux vous entendre. Je suis le cri informe, le créé d’horreur et d’innommable. La fin de mon agonie est proche. Demain n’existe déjà plus. Ce soir ma mort sera un cauchemar pour votre monde.] ... / ... / ... Quelle vieQuelle vie Sur les chemins de l'ennui Mon livre s'épaissit dans la masse Je le lis, je le lis, je m'en lasse Donnez-moi l'ivresse Une impression de sagesse L'insouciance et la confiance Quelques pas de danse Un léger tourbillon Dans lequel il est si bon De noyer dans l'instant Ses problèmes de grand Les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres Tremblant d'émotions Ivre C'est beau de voir le monde tourner avec nous Souffle d'étoilesle souffle des étoiles se dilue dans la voix du poète la nuit réveillant les arcanes les symboles jaillissent limpides la quête du poète s’inscrira dans l’éternité IntervalleJe fus l'abandonneur, tu es l'abandonnée. Que sais-je de tes peines, des miennes que sais-tu ? Agitée par le flot de tant d'années perdues, La marée de nos coeurs joue un triste ballet, Un jour elle nous rapproche pour mieux nous éloigner. Derrière nos simples mots qui tentent d'expliquer, Un monde mystérieux et profond est caché. De cette mal-vie par le sort réservé, Des racines profondes en nos coeurs sont plantées. Le seul discours, jamais, pouvant les extirper. Des ruines du passé qui sont notre héritage, Utilisons les pierres qui peuvent nous permettre, Tournés vers l'avenir, de bâtir un présent. Les autres, oublions-les, elles furent mal taillées. Dar el KefTe souviens-tu mon âme de cette ronde tour, Ce cadeau de la vie à nos jeunes amours, Au temps où nous vivions dans le nid protégé, De la haute maison qui regardait Alger. Hier, entre les murs de sa concie.rgerie Poursuivant les travaux par Littré entrepris, Paul Robert, passionné y conçut son " Petit" Pour que par plus de mots la langue soit chantée. Lorsque le jour partait, la Méditerranée Accueillait le soleil qui venait s'y noyer Illuminant par l'or de son ultime éclat La blanche pêcherie, l'antique Ketchaoua. Derrière l'Amirauté qui la tenait cachée, La ronde et blonde lune lentement s'élevait. Depuis notre salon un spectacle s'offrait : Alger, de mille feux sous nos pieds s'embrasait. Des montagnes Kabyles, où il se reposait Le soleil triomphant au matin renaissait Pour, toute une journée faire sa cour à Alger, Et le soir mourir en Méditerranée. Dès les premiers rayons du jour qui revenait, Dans le bois de Boulogne, les arbres caressés Par un souffle de vent composaient un ballet Que le chant des oiseaux venait accompagner. Passé le pont d'hydra, où je te déposais Mes yeux se délectaient du blanc palais d'été. Une large avenue ensuite me menait Par le plateau Saulière à la rue Michelet. Le soir, dans notre tour, où je te retrouvais, Sous un ciel de juillet de rêves parsemé Nous gouttions au balcon les douces nuits d'été Pour, encore une fois, nous enivrer d'Alger. Te souviens-tu, mon âme de cette haute tour ? Maintenant que ton temps du mien s'est éloigné, La nuit dans ta lumière, j'aime à voyager Vers l'ancien paradis, certain de t'y trouver. , FlashElle a des attitudes des poses qui me décomposent j'aimerais la figer a 100 asa la flasher l'irradier comme ses cheveux blonds comme l'été sa voix cristal me rend boheme et dans les rues mon âme peine elle a des attitudes des poses qui me décomposent le coeur a ses floraisons mais cette femme n'a pas le don d'oter les pages a la raison. Arcanesy'a les tziganes arcanes qui bronzent violon et volutent au calme y'a les matines tranquilles qui se la jouent ouateuse eight tease syndrome emma tombe a pil y'a les jet 7 qui laisse a sec et puis l'automne indien dernière conso lation total écran vaut mieux en clair les femmes ca feint mais ca assure jusqu'au besoin. Terre d'écueilterre d’écueil ma bien nommée laisse-moi saisir ces angles de vie où s’accrochent à corps perdu les brise-larmes les sentinelles des abîmes saisiront à bras le cœur la chute du temps déposée sur tes reins par la neige tarie des aimés je m’en irai terre d’écueil insensible aux chants des oubliés je m’en irai vers un exil insoluble je m’en irai poème extrait du recueil La dérive de l'arbre paru le 18 janvier 2021 préfacé par Véronique Flabat-Piot, Vice présidente de la SPF. https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-derive-de-l-arbre/ L'Univers se soigne / L’Univers fait le videÀ 13h 00 00, il existe deux mondes : Un monde où les pansements se retirent comme les vagues. Un monde où les hématomes disparaissent en quelques minutes. À 13h 00 01, de ces deux mondes, un seul existe encore. Et a fini par cicatriser. Besoin de merveilles d’urgenceDans une galaxie de l’imaginaire... En mal de s’évader En manque de rêver L’enfant au pied du saule Qui n’a pas cessé de pleurer Un autre enfant lui offre son épaule Ensemble on se sent moins paumé Alors ils partent pour un monde hors de contrôle Une dimension hors de portée Avec la même inversion des pôles Mais une meilleure version de l’humanité Dans cette galaxie On ne trouve pas ça si drôle Que beaucoup trop de grands Ne veulent plus y entrer Ce soir C’est l’inversion des rôles Ce sont les adultes Qui vont rêver Ce sont les adultes Qui vont cauchemarder Ce sont les enfants Qui vont les consoler Et personne Ne sera maltraité Même pas le monstre des nuées Qui sera en fait la Voie Lactée Tu peux rire et pleurer sur mon épaule Tu peux sourire aux orbes déjà passées Petits et grands, rendez-vous au pied du saule Il y a des yeux tout un ciel à photographier ... Archedans les voiles de la forêt entre chênes et fougères j’ai cherché l’arche j’ai trouvé la source celant les poèmes fossiles gravés sur la margelle de l’onde s’échappait le verbe que les pierres avaient semé dans les voiles de la forêt l’arche a délié mes rêves poème extrait du recueil La dérive de l'arbre https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-derive-de-l-arbre/
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