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Bonjour mes ami(e)s
C'est pour moi un grand plaisir de vous trouver ici.
J'espère que nous allons désormais continuer nos échanges enrichissants et inspirants sur ce nouveau coin douillet.
Pour le moment je vous propose de continuer à jouer avec des mots, de la même façon que nous l'avons fait sur le blog d'Agnès Bleue. C’est-à-dire, répondre à un texte par un petit texte ou par un petit poème en utilisant le dernier mot du texte précédant au début ou dans le corps de votre texte.
Maintenant, je vous laisse le soin de décorer notre petit château.
Nous étions à
Lune…
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entre compassion et silence
les couleurs du ciel
dévoilent la beauté
de l'intime nature
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Nature Épuisante
Nature entêtée
Qui rentre la figure dans les épaules des ouragans
Ensevelissant des villages entiers sous la boue de l'incomplétude
Poursuivant tambour battant son recommencement d'automne
Frottant l'espace des humains les uns contre les autres
Avec des papiers de verre
Oh Nature tombeau de terre et de cendre
Nos vies te quitterons
Épuisées naturellement
Telles des volcans silencieux
Sans réveil ni heures de retour !
Avant que tu ne succombes au temps à ton tour
Tombeau
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un ciel atonal
une mer euphonique
la plage valse
triste
sous le vent
poussé par les flammes
je t'aime
et
ma vie se consume
en cendres d'amour
éparpillées dans tes mains
mains
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amant ou ressuscité ? ;)
-
Vision Chaotique
Partir le plus vite envolée
Que le corps disparaisse
Sans laisser les petits pois
Ressuscités.
La croix vermoulue part en poussière
Le soleil guette la lune chaque jour
Une image infernale se présente
Mi pan mi diable
Regard perçant encerclé de fleurs vénéneuses
Courant d'air au ciel des amours
Déserts des landes de pins en deuil
Aiguilles sans feuilles
Désert
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Pousser la roue vers les embûches
Alors que l'âne n'avance plus
Une rose refuse de s'épanouir.
Rose
-
sur la route
noire
une rose
image
de tes peurs
sur la rive de ton devenir
devenir
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Les rives du fleuve
se perdent dans tes rêves
que le deuil
ombre de son silence
le fleuve se tait
les silhouette de la mort
voyagent dans les pirogues
le chant de l'au-delà nous appelle
appelle
-
aux sources de ton corps
l'imprévu
à tes lèvres
la sève des anges
le ciel soupire
de trop d'amour
jaloux
jaloux
-
Suis moi
dans le navire inconstant
de mes désirs échoués
sur ton épaule bleue
trouée de larmes
celles de l'océan
et ses grands frissons
te dire ces mots
trop souvent tus
encore une fois
sentir ta peau
m'envelopper de brumes
les soirs étranges
où tu t'endors
au creux de moi
t'aimer
et faire naufrage
dans la buée du temps
buée
-
quelle étrange sourire
émerge
sous la buée de ta conscience
le vent s'efface
toi
tu danses
comme la vague
amoureuse
tu t'élances
goéland inconscient
vers ...
le sais-tu ?
sais (savoir)
-
Savoir oser
Oser le savoir
Savoir aimer
aimer le devoir
Car
Vivre n'est point soupir
mourir un leurre au rire
Et
Devoir mourir
Être et "Voir"
Quand
Aimer le soupir
Destin de l'Avoir
Destin (Destinée)
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Anonyme Ma Chère
là est la folie,
hormis pour le Sage
Qui lui s'accomplit
car Homme tu est
Ou devrait peut-être
Si vide est ton souhait
de ta base Pierre à piètre...
Piètre
-
C'est parce qu'il aurait dû être Rubis,
Poli ou pas,
L'homme est frustre,
S'il sied au pas...
La récolte d'ici-bas...
Frustre
-
Rien ne sourit plus à l'oiseau, qui de Narcisse, ne voit que le lit...
Le ruisseau est railleur... l'oiseau n'en a cure... ne définit mot bonheur...
Oiseau
-
JE T'ATTENDS
AU REGRET DE DEVENIR UNE AUTRE
CELLE D'À COTÉ
CELLE QUE TU CROISERAS SANS LA VOIR
LA ROSE TRÉMIÈRE DÉBORDE
DE FLEURS INTERROGATIVES
JE T'ATTENDS SANS TE LE MONTRER
TROP DANGEREUX
FUIR TA RENCONTRE ÉVITER TON REGARD
BAISSER LA TÊTE
REGARDER MES PIEDS
DÉTOURNER FURTIVEMENT LA TÊTE
AU MOINDRE SOUPÇON D'UNE ATTENTE
DE TON ATTENTE
TOUJOURS ABSENTE QUAND TA RENCONTRE EST POSSIBLE
PEUR OURANGUESQUE
MA PEUR DE TOI
PYRAMIDE CONTEMPORAINE
ÉDIFIÉE DANS L'ENFANCE
PROTECTION NÉCESSAIRE
NE PAS T'AIMER MÊME SI JE T'AIME
TE FUIR AU GALOP COMME MARÉE BASSE
AU MONT SAINT MICHEL
MYSTÈRE DU SECRET DE MON CŒUR
EN BURQA INVISIBLE
NE RIEN RETENIR LAISSEZ ADVENIR
SIFFLER QUAND LE TRAIN PASSE
TROP TARD POUR PLUS TARD UN POSSIBLE
SOLITUDE VOLONTAIRE RECOUVERTE
TU M'EFFRAIES
JE CHASSE MA SPONTANÉITÉ
JE DEVIENS UN BLOC DE GLACE
COMMENT FONDRE ?
Fondre
,
-
Comment fondre...?
Le conseil du fondu...
un fondu de longue date
qui du noir de yeux
tellement profond qu'il a dû fuir lui aussi
à fait un drapeau aux souvenirs...
noir caché en vers...
cherche la flamme or
qui de la salamandre
fera...
la femme en or...
Noir feu de la glace
de la cheminée vers l'espace
se nourrir boire la vie
retrouver ce que l'on t'as pris
Du sang froid
au feu roi...
L'amour est devenu dangereux
et convoité par les gueux
le veut souffle toujours...
Il est éternel...
comme nous...
Voir... pas espoir...
Voir... Être...
Ma réponse à Shakespeare
"Être... simplement..."
Le conseil du fondu...?
On fond les fers dans le brassier
c'est comme cela que l'on obtient l'acier...
se battre pour oser...
le conseil...?
l'épée...
..
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(à propos des "gueux"...
http://www.dailymotion.com/video/x120o0e_leo-ferre-ludwig_music
)
(et des "autres"... https://www.youtube.com/watch?v=aZuNahZ3FNE... (qu'est ici "la ciguë...?)
-
https://www.youtube.com/watch?v=ejdejyYTW4U
Les gueux, le diable... le dédain, l'épée...
J'aime parfois pratiquer ou "confirmer" la poésie, par compilations savantes, de sages du passé, un éternel "recommencement" de l'Amour de tous; pour le chacun aussi; la recherche de la famille dans la communauté... notre chacun... notre "l'autre"... De la communauté des humains de la planète à soi-même... de soi à "l'autre..." L'Amour en drapeau... pas noir... Il est Or ce drapeau... toujours...
Le chemin de la vie... finalement la nuit (le noir) ne m'a jamais trahi... la folie nous accompagne, triste compagne... mais le champagne est Or...
Bonne journée...
;)
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Pour terminer cette "réponse" illustrée..."
Oser Voir...
Pour Être
accomplis...
dans le réel...
de la vie...
Lumière... (Or...)
et
oser...
(Or)
Oser donc...
Lumières...
..
.
https://www.youtube.com/watch?v=248KTuJIwqc
On répond à l'acier par l'acier...
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Impitoyable
d'honnêteté...
La justice peut être belle
quand elle est appliquée au cœur...
d'oser vers une belle
forcer l'équilibre des humeurs...
impitoyable
qu'est-ce ?
sans piété certes pas
mais dans ce cas...
pitié autre sujet
nous; quittes
à jamais...
entiers...
amour...
piété...
un autre chemin
vers d'autres humains
certes pas nous...
le chemin de certains
les chemin des autres
certains piétons
doivent rester sur la chaussée...
Ne pas risquer l'embardée...
La justice du cœur à aussi ses lois...
elle voit...
reçoit
aime
trie
vit
en
A
.
justice (du cœur ?)
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oufti comme on dit chez nous tu es dure... crime...? poésies pas "série policières"... ;-)
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arpenter suffit
encore faut-il le faire réellement
le reste n'est question;
que de chausses
attendre les attentes est un non-sens
le chemin, la route la montagne
fleuries des jalousies passagères
ce ceux qui n'arpenteront jamais
les vaincus... les spectateurs....
De la source à la montagne
la route de l'humain
son difficile chemin
au delà de la source; le sommet...
Sommet
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Négligée aux enfers de l'abandon
Pousse la porte de l'insoumission
N'attends plus l'ouverture du plancher
Insoumission
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Aimer dans la soumission, en cœur ouvert sans couvercle
Cultivons le don, cadeau ensorcelant
Joie immense, dame de compagnie
Reçue en récompense.
Pulvériser les réticences
Punaises vertes encombrantes
Concrétiser l'abandon du volant de bonne conduite
S'en remettre au chaque jour, météo prévisible impossible.
Réticence
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(aime beaucoup textes précédents)
Réticences
Somme toute qu'Est-ce
adaptée à situation certes
garantes de l'insoumission
times à la réflexions
truc pour la peur intérieure
celle qui bloque l'expression du cœur
mais aussi texte de loi,
elle écrit et s'en doit
ses lois du cœur, ses règles
réticences évitent les futur amers....
Mais...
(l'un de mes mots préféré, l'un des plus beau dans l'expression des intelligences....)
Amer
-
J’oscille
Entre
La tour d’Arundel
Et la tour de l’horloge
Entre ses deux amers
Se balance
Mon
Frêle
Esquif
J’azimute
Et je pointe
Le fort Saint Nicolas
Cette fidèle vigie
Sémaphore
Guide mes bords
Veille
Et dieu garde.
-
des bougies...:
placées une à une
en cercle, pas pentacle
de couleurs diverses
laisser flammes me lécher
maladroitement semble-t-il
elles lèchent ma peau
parfois je mets cire en manteau
la rougeur apparait
sur mes mains; un souhait
farder mon visage
d'une apparente sérénité...
donc à défaut; mes mains
compensation subtile au fard
de lendemains semblant certains...
Le gâteau est superbe...
Superbe
-
perdu dans ses rêves
chevauchant sur
terres gastes
il oublie
désir et soupirs
où est l'unique
l'éternelle adorée
chantant à sa fenêtre
l'attente
attente
-
Dans l'attente de ses rêves
qu'il à la prétention d'oser réels
il coud les mots
au fil de l'aiguille
de l'épée parfois
s'en fait un manteau
pour les grands froids...
Froid
-
Perte de la flamme... ?
mais non... hiver seulement
elle est sous le manteau
juste à coté du cœur
et réchauffe les raisons
l'esprit... elle prépare la moison
de tous les bonheurs...
Bonheur
-
Bonheur
La flamme de la soie d'hiver
Entame mon souffle
Au bonheur la chance
Pagayant entre les ressacs des rancunes
Et les chûtes fracassantes en amour
Ses mille couleurs se chevauchent
Débordant celles de l'arc-en-ciel
Oh magnitude divine
Tu me combles de cette gratuité
Qui s'oppose au noir au blanc et au gris
Flamme ou soie d'hiver
M'enroule dans tes bras de poète.
Bras
-
en mes bras
brassée par de douces pensées
le vent souffle doucement
les abîmes sur le coté
trop longtemps fréquentées
un regard à présent lointain...
sur leur fonds sans fin...
car le fil de la rivière lui est serein
la barque vogue chaloupe
traverse les hivers
les passagers s'étonnent
de cette douceur sans amer...
ils profitent du voyage...
les abîmes... ?
juste les anciens marécages...
voyage
-
Abriter mon cœur
dans le souffle d'un oiseau
pour ne pas brûler
sous tes ailes pures
et m'envoler
vers la lune bleutée
des soirs éternels
éternel
-
ô cosmos
creuset de mes rêves
je t'atteindrai
et le souffle de l'oiseau
se posera sur mes yeux
et les arabesques de lune
répandront
sur mes doigts d'étoile
l'éternelle légende
oui
j'attendrai
cosmos
que mes rêves nous unissent
unir
-
sacré nom d'une pipe en bois
les fumées s'évaporent
volutes incontournables
d'un plaisir tabachique
plantant ses délices
subtiles
dans mes alvéoles
saturées
sature(r)
-
portées par les arabesques
danseuses involontaires
des souvenirs
les émotions voyagent
sur le temps
passé présent futur
s'unissent
en une ode luxuriante
à la vie
ode
-
Inconnu des yeux
Dans un délire étoilé
Le cœur se libère
se libérer
-
d'étoile en étoile
de nuage en nuage
de cœur en cœur
se libèrent
les interstices
de la vie
interstices
-
dans les interstices
de mes rêves
tu avances à pas feutrés
dans l'ouate chaude
de nos bras
-
Je me donne
Entre tes bras qui sonnent
Une fin sans mot de larme
Coule un torrent d'incertitudes
Émouvante platitude
Du quotidien
Païen
Incertain
Passager de toujours
Tu englobes notre vivre
Pour l'infini
Heure d'erreur
Tu dérapes sur la pente
De l'indésirable fente
Du glacier de l'effroi
Paîen
-
L'abat-jour païen
Plié en quatre
Dégaine une flûte
Envoûtante
Sur bordure d'océan
À horizon incertain.
Le jour éteint par la nuit
N'a plus besoin d'être battu
À mort. Le soleil a disparu.
La lune déteint sur la marre
Des jours errants.
Jour
-
Je ne sais pas si c'est le but original, mais ce texte me rend joyeux, presque hilare, merci Mayavril
-
le jour enfui
la nuit fanée
les instants n'existent
que dans le hiatus
d'un désaccord aphone
aphone
-
Au coin du regard
Un combat effeuille
Atours oisifs
Or décomposé
Indolemment bafoué
Par l'Ire dissimulée
-
Détresse
des regards croisés
dans une gare de triage
gare
-
Gare aux hirondelles
Douces messagères
Qui d'un coup d'ailes
Déperlent
Les cristaux égarés
-
flocons de souvenirs
où les cristaux se parent
d'abîmes
sur la lave
des volcans les images
s'incrustent en creux
la mémoire divague
divague(r)
-
Lorsqu'à l'aube
Eugénie
ouvrit ses bras soleils
la biche s'enfuit
rejoindre l'ermite
caché dans l'autre monde
pareil aux silences des poiriers
fleuris de neige rose
l'ermite
s'endormit
au pied la biche fatiguée
fatigué(e)
-
Dire et redire
Le chapelet des mots rieurs
S'égrenant au cou de notre troupeau
Dans la pente de la prairie
Au soir qui tombe sombre
Pour finir
Par nous endormir prés de l'âtre
L'un contre l'autre.
Chapelet
-
Auprès de l'âtre
nous
nos souvenirs
en chapelet de perles
pour mieux forger
notre amour
ancien
ancien
-
Les couples d'amants
sont des gares de triage
sous le ciel gris
à l'heure du départ
pour retourner au port d'attache.
L'horizon
où la perspective des rails s'amenuise
devient inaccessible.
Le souvenir d'un paysage au-delà des trains
se superpose aux éclisses rouillées
qui maintiennent ensemble
ce qui pourrait être séparé.
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Séparés le bon grain et l'ivraie
Séparés la vérité et le mensonge
Séparés les bons et les méchants
Mais où sont passées les délices
De l'ambiguïté ?
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Perdus dans la sagesse;
l'ambigüité quand elle n'est pas
jeu innocent, mais amère défaite
Justice alors fait tri
du "subtil" ou pervers...
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Pervers comme ce mot "délices"
Hermaphrodite
Si singulier
Quand il est au pluriel
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espace singulier
laissé par tes mains
le soir après l'amour
déchirure
des rideaux du fantasme
sur la plaine lactée
d'un désir ourlé d'étoiles
le masculin et le féminin
ont fusionné
en éclats pluriels
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Ancienne déité, ce jour là la spirale galactique sera redevenue scarabée.
scarabée
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ô scarabée bleu
enivre la déesse
dérivant sur la barque
de l'amour
lové sur son bras
tu attends l'éternité
éternité
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(ben merde... Purana publie juste avant moi... :o...)
Le dernier des Dieux
Ben c'est moi pardieu...
Issu d'un autre éternel
je foule la vie, en suce les sels...
Ravi sous les étoiles...
d'être le dernier Hérault...
qui du chemin des Dames
fait pleurs secrets, puis tombeau...
De toutes les larmes de mon corps, salées
les océans à nouveau se créent
sur fond de mes profondes douleurs
un monde se crée quand moi je meurs...
(et comme je l'avais de toute façon écris...
"L'éternité quel choix divin
se souvenir du fin des fins
savoir naitre à nouveau
prouve l'éternité de nos maux
Par usage constant des rîmes
Par le grimage... Sois... Imagine
Repousse les frontières de l'infini
par la pratique assidue de tes vies..." )
-
Je meurs
de me savoir aimé( ;) )
quand les larmes de mon corps
salent d'amertume
les mondes que chacune
de tes caresses réinvente
réinvente(r)
-
(Très joli... (petit "problème d'ortho à "aimer"... ?))
Je réinvente celles-ci...
car des tournois inouïs,
inventés en ces "frasques" nuits
j'ai gouté sels moi aussi...
Du fantasque au fantasme...?
Plus qu'un pas...
Que j'ai franchis
pour contrer l'oubli
de nos futurs trépas...
-
Merci ( ;) )
Que de trépas
n'ai-je dû affronter
que de corps à corps
aguerris
pour
nos tendres tournois
et vous voilà au loin
me laissant seule à la fenêtre
tissant la toile
qui chantera nos adieux
adieux
-
Adieu... ?
en polythéiste
à défaut de
polygame
Aux Dieux
alors...
ou à Dieu va...!
quand...
"contradiction"
s'impose
aux traditions
moroses...
de nos ébats...
-
Nos ébats
si moroses
que les roses furent fanées
par trop de conventions
je les eusse préférées
noires
dans notre loge d'amour
au feuillage de mai
je les aurai accrochées
par souvenir de vous
vous
-
Que me contez vous là...?
De ces roses vous avez fait bouquet
en vos chevelures un habile fumet
dont nous évoquions ensemble le "gourmet"
en ces transes en lesquelles elles se fanaient...
-
mes rêves vous ont donc rejoint
lorsque les transes ont façonné les roses
que vous humiez en chevelures tressées
par vos mains
douces à mon cou
vous souvenez-vous
de cette nuit où enlacés
sur la margelle
nous écoutions les étoiles
étoiles
-
Certes que trop bien
ce mariage de la Lune
des voeux en secrets
reste en mon âme
La trop unique étoile...
Issue de nos coeurs déliés
du sceau, des infames, des souhaits
vos tresses Madame, en or blanc
font briller encore, et sous les vents
ces souvenirs des regrêts
de n'avoir... au fond... jamais...
-
derrière le manteau
de tristesse
les jamais ont envahi
les terres gastes
que nous chevauchions
ensemble
cheveux défaits
par les vents
voiles que la lune
nous dérobait
notre course
appartenait
à un ailleurs
où nos corps éthérés
semblaient fantômes
survolant le temps
temps
-
fragiles verres de cristal
tintant entre nos mains
pour conjurer le temps
dialogue d'élégance
en paillettes argentées
étoilant les sourires
d'une beauté fanée.
-
Lorsqu' aura fané le temps
nos sourires auront perdu leur élégance
nos mains seront retombées
délaissant le cristal
et la nappe blanche
froissée de vin doux
drapera nos amours
amours
-
j'imagine tout à fait Ronsard regardant ébahi l'amour sans limites, et tu m'as bien fait rire, Purana.
Limite à la décence
elle se dénude
devant le miroir peint
le voyeur
derrière son objectif
cache son émoi
http://www.museedixelles.irisnet.be/images/expositions/paul-delvaux-devoile/Paul%20Delvaux-%20La%20Femme%20au%20miroir-%201948%20a9%20Paul%20Delvaux%20Foundation-%20St-Idesbald-Koksijde-%20Belgium-%20photo%20V%20Everarts-%20Bruxelles%202013.jpg
-
Que d'émois
dans vos regards
voilés
lorsque le soleil
abaisse ses rayons
que la lune envahit
nos désirs
je n'attends que vous
vous
-
de vous à moi
que dire de ces grands voyages
peuplant nos rêves
à l'aune de nos désirs
désirs
-
Passionné... ment
il me ment, il se ment, il te ment
Passionné... brûle
il me brûle, il te brûle, il se brûle
brûle
-
La tortue se démène sur la plage pour pondre ses putains d’œufs
Qu'aussitôt lui vole l'oiseau blanc de la catastrophe.
Toujours à plaindre la disparition de la biodiversité
Qui nous ressemble dans sa destruction
La notre annoncée
Qui sans fin nous pousse dans un autre éternel
Celui de la ronde des petites filles qui poussent
Le jeu d'amour à virevolter
Dans la loge des calculs infinitésimaux.
Infinitésimaux
-
Infinitésimaux les très saincts calculs
Et non moins saincts pipis néphrétiques
Dans les huîtres perlières. Bénites soient
Leurs eaux salaces qu'aspergent des bancs de krill,
Et bénite la nef erratique glissant
Sur les croix ses fanons.
-
de fanon en fanion
les doutes du bienfondé
se disloquent
l'éphémère des pensées
s'implante sur les pieux
du désespoir
vivre où
-
où l'éternité ne s'achève jamais
si proche du deuil
si proche de toi
parti
vers l'éternelle immensité
trop vite
trop tôt
que même les anges n'ont pu
te connaître
connaître
-
brûlé de connaissances
re-connaître le souffle des dieux
s'abreuver de lumières
jusqu'à l'ivresse
aimer
aimer
-
chronique comme maladie
maladie comme folie d'amour
amour comme les ailes savoureuses
savoureuse comme une gorgée de thé à la menthe
menthe
-
au cœur de tendres prairies
s'écoule le ruisseau de votre ivresse
vénérez les gouttes de plaisir
échappées de vos rives
et
dispensez à chacun à chacune
l'essence du désir
désir
-
Nostalgie...
La cousine de Mélancolie
Pourquoi tant d'algies
et si peu de remèdes ?
remèdes
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Une patience de monolithe,
une certitude granitique,
habitaient
leurs cœurs pétris d'amour tendre.
tendre...
-
un pas de deux
une nuit généreuse
des amants
tableau idyllique
si la lune ne distillait
de ses cornes d'or
la mélancolie de Verlaine
Verlaine
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Âme violente,
Aux violons,vouée
Tout te tourmente,
Démesuré
Toute
Tourmente
Démesurée
Se fait silence
Aux pointes des pieds...
Accord mineur
D'un enfant dieu
Ennemi juré
D'un hors la loi
Enamouré
Bleus de faïence
En contre poings
Quoiqu'on y pense
Tout est chagrin
A pas comptés
Tout est sanglot
En pointillés.
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Je prends pointillé. ;)
Violons en contrepoints
sur les pointillés de nos désirs
désamour blême
où se marient
le bleu et le feu
monotones furent
nos amours
monoton(es)
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D'aussi loin que je me souvienne, les jardins de neige m'ont toujours été un mystère où je voyais les eaux magiciennes porter les danseurs.
danseurs-euses
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Des pointillés qui pleurent ! quelle vivacité imaginative !
Ces larmes ces larmes ah oui ces larmes a qui sont elles? Jeu d'écriture seulement ...!
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Loup sang loup vie loup vide
diamant éternel Anvers et contre tout...
Ludiques sur base pauvre
le diamant n'est que carbone...
Allah est grand aussi
puisqu'il est traduction
éclipse de sagesse Kato, Katori, catholique...
https://www.youtube.com/watch?v=omek-g6_LAQ
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(J'aurais pu mettre Katsuni en référence, mais interdit sur ce site... ;) )
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Je passe un tour
catholique ne m'inspirant pas du tout :).
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ha pourtant dans la critique... c'est possible...
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C'est bien vrai mais je ne sais pas trop faire. ;)
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Merci Purana ;)
Je reprends la main.
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La forêt noire de tes désirs ? Non la forêt noire de ma gourmandise, gâteau où trône la cerise fièrement rutilante pour aguicher les papilles.
papilles
-
8)
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dans l'émoi de l'intime
j'attente à votre pudeur
que faussement
vous déployez
déployer
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Papille dans le merisier,
La pupille fendue au sabre
Où rutile quelque brasier
Les amours de la muse glabre
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Une muse glabre déploie des trésors d'ingéniosité pour lapider les saintes barbues, offenses à sa pudeur liberticide.
liberticide
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Pousser la roue liberticide vers les embûches
L'âne se promène en douceur
La rose refuse de s'épanouir.
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Avec Marie-Rose libérez votre tête
Des insectes qui vous la prennent.
Vous avez le cafard ? Vite, Flytox !
Deux le matin, deux le soir et planez.
Trop de chômeurs ? Adoptez Dégressaloc !
Dégressaloc et la vermine s'évanouit !
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Elle s'évanouit et les mèches blondes ou brunes, frisées ou raides fanfaronnent plantées sur des têtes qui n'en finissent pas de s'alourdir sous le poids de Marie-Rose et de la connaissance.
connaissance
-
la connaissance est légère forcement
la tête lourde; apparence seulement
jeu d'acteurs ou d'amants
la bouche, les bras s'ouvrent
quand aux mouches
PchTTT ...! ici on aime ...
Passionnément...
(Pousser la roue liberticide vers les embûches
L'âne se promène en douceur
La rose refuse de s'épanouir. )
Ne peux pas ne pas répondre à cela...
quand l'âne est Pégase
le berger... allemand
le poisson... rouge
et l'amant... patient...
alors
la vie...
devient acte
et l'acte quand il est premier
simplement... début de spectacle...
-
Passionnément
il s'adonne au spectacle
de la vie
prend acte des beautés éphémères
estampillant son regard
un coucher de soleil, une femme qui passe
une mer incertaine,
le jeu de faussaire
où les amants se fâchent
(se) fâcher
-
des fâcheuses des fâcheux
se fâcher libère...
aimer être heureux
oser juger le bonheur...
https://www.youtube.com/watch?v=yVPx4zalkiM&list=RDyVPx4zalkiM
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( )
Le loup...
https://www.youtube.com/watch?v=87sNeRTYdPA
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si vous me chuchotez bonheur
quelles raisons d'y croire
les armes se marient aux larmes
la haine conjugue la peine
la guerre appelle le fer
la violence entraîne l'errance
alors ? qui juger ? le bonheur
ou l'horreur ?
l'horreur
-
@ Itteranum merci pour loup
très beau clip et stimulant
-
L'horreur n'est elle pas la passivité
voir le monde s'étrangler en aparté
le bonheur se construit sinon il n'est pas
la violence, le combat est aussi l'une de nos lois;
l'homme prédateur quand il n'est pas fou
est garant de l'équilibre, du bien de tout
l’apprentissage se fait en vécu
la sagesse est issue des résolus...
Quand l'homme au masculin à oublié l'homme
quand la femme, s'ennuient avec les enfants-amants
c'est à dire les "enfants" à partir de 20ans
le masculin qui tient à l'homme
n'a d'autre choix que d'affirmer
promouvoir et produire
un forme de justice appelée
sagesse... et lois...
L’épée un symbole (suis un peu masculin-homme là); un symbole puissant finalement "Excalibur" l’épée à retirer du rocher et qui fait le Roi... elle existe pour chacun et peut être retirée par tous pour peu que l'on ose être Roi... et d'abord de soi... En suite on enseigne....
"L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne" Confucius
https://www.youtube.com/watch?v=25VtriCY8ag (https://www.youtube.com/watch?v=25VtriCY8ag)
Et le "secret de l'acier"... qu'est-ce... ? Oh c'est relativement simple comme question... Pour qui "ose" retirer l'épée... le secret de l'acier? enseignement c'est tout... (sorry pour cette "définition" certes un peu "masculine"...) ;)
https://www.youtube.com/watch?v=zbIxlcP39w4 (https://www.youtube.com/watch?v=zbIxlcP39w4)
-
Tenshin shoden katori shinto ryu pour ma part...
https://www.youtube.com/watch?v=hj-7tviIcZI
De la finesse de la lame à l'ornement... dans la tradition...
"Le Sabre et la Plume"
Quand au masque...
Commedia dell'arte
-
Quand danse l'épée
que la loi se meurt
les enfants rois
deviennent légende
légende
-
Merci Purana ;)
-
Tombée dans la profondeur de la non-vie
La légende en montagne évoque le cri de la chouette.
Une pervenche boit la rosée de l'aurore.
Pervenche
-
aux quatre coins du lit
quatre bouquets de pervenche
pour contempler
nos amours éternelles
éternel(les)
-
Heureusement que nos amours ne seront pas éternels
Le reflet du peuplier appelle les corbeaux de la rencontre nouvelle
Un regard tendre de vache à son veau réconcilie la vie.
Vache
-
C'étaient bien des veaux
On le voyait tout de suite
Rien qu'à leur regard
-
la vie sans le passé
un vase vidé de ses fleurs
un verre de son vin
vin
-
Fuir l'immolation
Détresse de l'oiseau mazouté
Une branche de seringa pleure
immolation
-
vos sentiments de cendres
immolation du passé
l'avenir incertain déhanche
nos paroles
déhanche
-
Joie du microbe
Une bonne grippe enfiévrée
La tulipe se berce entre ses deux feuilles
Feuille
-
effeuiller ou ne pas effeuiller
les pétales s'envolent
abandonnant les feuilles
au rythme de nos tourments
rythme
-
fleuve ou femme
indomptable
vos eaux tumultueuses
s'éloignent de l'amer
vous chantez la légèreté
de vivre
et tout le monde vous jalouse
jalouse-ie
-
La jalouse avait le blues
derrière les jalousies
elle rêvait d'aphrodisies
elle rêvait de fantaisies
fantaisies
-
imposez
disposez
tel est votre credo
qui vous suivra
suivre
-
suivre la lumière
quel que soit son incarnation
quand du jaloux tri est fait
quand derrières ses rancœurs
la vérité apparait...
Le cœur devient alors le guide sûr...
L'esprit porte de justice
le foi... la loi...
foi
-
Suivre son cœur
ou suivre sa foi ?
se ronger le foie
ou sonder les cœurs et les reins ?
Vraiment un drôle de trip
qui met la rate au court-bouillon
bouillon
-
UN BON BOUILLON
POIREAUX ET CAROTTES
POULE AU POT
CLOUS DE GIROFLE
GROS SEL POIVRE
DIMANCHE
NOUS PARTAGERONS !
DIMANCHE
-
La vengeance est lâchée
les "copies" tombent...
mais pas encore assez...
La preuve...
(quand on a compris, il suffit d'inverser le processus, et de manger... Conseil culinaire à mayavril ci-dessus dans sa version Maïa... l'incompétence des imbéciles (e) n'a d'égal que leurs égos...(pour les autres petit msg "perso" de passage... Preuve donc... pour revenir au sujet...)
Et pour "aérer" lien musical pour qui le souhaite... ;) https://www.youtube.com/watch?v=gS9H76p0wR4 (on parle de jazz, pas de politique l'homme était musicien et il faut casser les "clichés" parfois, c'est l'Italien de gauche qui vous le dis... De temps en temps également "aérer" de musique... Qu'est que la musique si ce n'est de la poésie... ?)
-
ballottée par les mers
chahutée par les pieuvres
je cherche la preuve
du désespoir de la sirène
sirène
-
alarmes à l’œil
ou au réveil
pourvut que les larmes
s'épanchent au linceul...
-
dans le linceul de la mémoire
se fanent les vers
poètes
où sont vos papiers
papiers
-
Roi blanc contre roi noir
La soupière fume
Le repas est servi. À table !
Repas
-
Repas de pions et de fous
que de noble chevaliers
sous les tours de jasmin et d'humeurs
offrent chacun à leur Reines...
Certains Rois donc, cultivent
les échiquiers et les Reines
par une noblesse de fait
et qui sans cesse sèment... aiment...
leurs à chaque fois unique Reines...
Les Rois-Chevalier donc...
noblesse
(Ps: Bon appétit...)
-
Tout autour de la tour jasmin
Chemine une noble dame
de la noblesse provinciale
De celle entraînée par Saint Louis
Le méchant en croisade à n'en plus finir
Donc la noble dame arpente son jardin d'oranger
En attendant son amant et ses soupirants.
Le champagne est au rendez-vous
Nobles chevaliers et troubadours
Dansons le rigodon
Mon mari est absent profitons en !
Toute la nuit est à moi et à vous!
-
Excusez Madame
la nuit ne m'appartient pas
elle appartient à ma ville hélas...
Qui vous souhaite avec moi
Digne Marquis qui s'y doit
La plus belle des étoiles
à naitre ou retrouver....
Permettez que vous transmette ce petit chant pour vos invités...
https://www.youtube.com/watch?v=-ZZHctSPcZc (https://www.youtube.com/watch?v=-ZZHctSPcZc)
Ce chant suivant étant lui bien trop cruel...
https://www.youtube.com/watch?v=nsm315ajV-8&ebc=ANyPxKpLY5FWr7n3h9hzXlyEKXsMTW0d0lMoNU_VhgVKpcTHnmcKBrAHV4pYB0rnIxTLFjjDb9UX-cv734hyJXOeNlQlb-iB6g (https://www.youtube.com/watch?v=nsm315ajV-8&ebc=ANyPxKpLY5FWr7n3h9hzXlyEKXsMTW0d0lMoNU_VhgVKpcTHnmcKBrAHV4pYB0rnIxTLFjjDb9UX-cv734hyJXOeNlQlb-iB6g)
-
Sommeil fuyant au pieu
Renaître en ondine
Courir dans les marguerites
Trébucher sur les pseudo-amours du moment
Apprendre à demander de moins en moins d'amour
A qui n'en peut pas plus
Sagesse
SAGESSE
-
ai-je envie de sagesse
moi la rêveuse
la dame blanche
l'absente
le lierre a enserré
la tour de jasmin
les marguerites
ont rassasié les mourants
et moi la rêveuse l'absente
drapée de mes voiles blancs
je laisse échapper les larmes de mes yeux
qui deviennent perles sur les corps éternels
corps
-
Quand on a perdu
Toutes les larmes de son corps
on est alors au pied d'un lac
scintillant de beauté
car ces larmes
sont l'expression aussi
de la pureté des âmes
sensibles et riches
des humains
qui réfléchissent...
réfléchir
-
"Je laisse échapper des larmes de mes yeux ! "
Dites-vous !
Je cueille les vipères agitées
De mes yeux abîmes
D’où voulez vous que sortent les larmes
Si ce n'est de mes yeux.
Pousser l'image vers plus d'improbable !
Euphorie de la liberté
Mes yeux épuisés s'affolent
recevant la myrtille en réparation
Couleur sombre
En ombre de caresse réparatrice
Larmes
Larmes
-
@ Mayavril : les larmes peuvent venir du corps, du cœur, du souvenir, de la peine, de la joie, de l'amour : on peut les mettre à toutes les sauces, selon le verre que l'on choisit (vide ou plein).
-
Reprenons à Larmes
larmes en délire
épandues sur la plaine
de vos sentiments acerbes
vous ne serez jamais
rivière en deuil
vous vous perdrez
entre la brume et le feu
feu
-
Feu sur les larmes de crocodile
La paille de la grange s'est enflammée avec le fer à souder
Plomb fondu dans ton oreille
Tu n'y étais pas
Tais-toi
Tu ne sais pas
Moi je sais
Je saurai toujours plus que toi
Je suis ton père
J'ai mis le feu à la ferme
Ferme-là !
-
soyez fermes
soyez rocs
soyez montagnes
balayez vos larmes crocodile
vous serez
maitres du monde
monde
-
Moi qui suis fan de Confucius je ne peux que répondre à cela...
Le monde des montagnes
des collines, des menhirs,
et de ceux qui les grimpent
s'accomplit en "conseil"...
Voyez la beauté de Stonehenge...
Dans son Union des Menhirs
Les Pyramides sont bien pauvres à coté,
gardée par un sphinx
plus que suspect...
Pyramides
-
Rat humide
Python fuyant
Mite ailée
Zoo proche
Pyramide ridée
Inconnue souriante
Méfiance du nénuphars
Retrouver le cafard
Cafard
-
cafard
je t'ai aimé
enfant
ta tête si près de mes lèvres
que tu as inscrit
ta noirceur
dans mes pensées
noirceur
-
Ouh là ! Le niveau monte. Respect.
Noirceur à la mine de plomb
tu ensemences
toutes les Maheudes
jusqu'au fond des ventres gris
de l'absence
absence
-
Absence de fond ou de foi
qu'en est-il des sagesses d'autrefois
quand confusion et chaos est leur loi
A la santé... et l'illusion meurt du droit
droit
Puisque pendant l'écriture quelqu'un a publié, je laisse néanmoins ci-dessous le texte que je lançais pour ma part
La noirceur en mon âme inquiète...
Un fait étrange quand on est "blanc"
Il faut avoir accès au royaume du squelette
pour aborder ce dilemme étrange
de tout temps en tout lieu, être au contact
aux ancêtres, aux morts récents
Certes enseignement, mais un fait troublant...
pour l'enfant...
Devant la tombe de son corps précédent...
au même prénom...
Souvenir de la "fatale baignoire" encore présent...
Quand tu comprends le baptême, le rôle futur...
Ta vie passée à réfléchir, se battre aux dilemmes
le jean qui voit, l'aigle et le loup noir,
celui des sombres royaume azurs...
un Rôle en Foi, un Homme de Loi...
sombres
-
allons je prends les deux :). sombre et droit
suspendu au vieux chêne
aveugle de connaissances
squelette à jamais interdit
homme
dans la force de ton âge immaculé
tu sombres dans l'éternité
d'un passé infini
vers l'infini d'un futur
où les droits chemins
ne rejoindront pas les méandres
des univers parallèles
parallèles
-
Folles parallèles
qui nous abusent
en nous laissant croire
qu'à l'infini
nous trinquerons ensemble
ensemble
-
vous avancez incertain
des routes
les neiges s'éparpillent sur vos yeux
formant un ensemble de statues
bleues
vous crevassez les cœurs
des sculptures de glace
des ruisseaux d'amertume
recouvrant vos pas
amertume
-
dans les vents de sel
gâtés par les orages flamboyants
des embruns emportent
les mots qu'abandonne
la mémoire
mémoire
-
joie innocente
à saisir
la houle des mots
envolés vers les champs
plaisir délicat
à les cueillir
sur l'écume d'herbe
et les lancer
à la volée
sur l'écorce
de nos souvenirs
écorce
-
Enfoncer ses doigts
dans le sable
pour accoucher la Terre
les retirer
regarder sa main
main...
-
La caresse de ta plume
sur ma peau de chagrin
enfante des poèmes merveilleux
merveilleux...
-
Conséquence du réchauffement climatique,
les igloos en pleurs,
nouveaux émigrés,
Quittaient le septentrion.
septentrion...
-
à l'imprévu nul n'est tenu ....
tenu
-
Les fleurs du mal n'ont pas d'épine
Flattent amoureusement la rétine
Elles chantent comme les sirènes
On y voit miroiter l’Éden
Et le sourire du serpent
Serpent...
-
serpent mon beau dragon
emporte-moi
vers la mer de l'oubli
où le pays de verre
enchantera les poètes
poètes
-
vers les îles
les musiques
les divines
les fées
je rêve
rêve
-
Je rêve d'un amour en kit
Un "je-te-monte-et-je-te-quitte"
Et sa notice origamique
Dont je ferais une cocotte
-
Du en haut d'en bas
Se creuse une tombe
Accrochée au vent des découvertes
Découverte
-
ose tes envies
roule toi dans la figure du désir
Assis sans respirer
-
@Mayavril : quel mot choisir ? Il faut mettre en gars celui que vous soumettez à nos plumes.
-
Assis
-
Courage !
Quand de la charrue l'age
devient trop lourd
pour mon âge
Quand s'attendrit le soc
seules les rides se creusent
sur mon visage
visage...
-
revenir à ton cœur
visage sombre
secret d amour
Secret
-
Repousse moi
Des ailes d ange me pousseront
Un duvet flotte sur ta colère
Colère
-
arbres,
oiseaux
nuages
soleil ?
soleil lui-même
se cache au creux du ciel
je pressens le printemps
dans les regards
regards
-
Regard absent lui-même
Le croissant de lune parfumé
La porte du jardin disparu grince
Jardin
-
le prince au jardin
cherche la porte
son destin incertain
s'entrouvre
s'entrouvre
-
Rond étonné
Parcours effrayant les hirondelles
Revenir au carreau du temple
Temple
-
Nid cruel qui emporte ta vie au loin
Nul ne te protégera humain
Combat est l'existence
Cruel
-
regarde cruel
la sève rouge
pénétrer la terre
regarde le feu
attiser l'oubli
regarde
et .....
et
-
En vue en vie au regard
certes l'oubli peut être un fard
le cœur lui ne se pare pas ;
Il se vit... Se dore, et s'ébat
Rassuré par une passion sereine
qui défie le temps, ne perd plus haleine
des sources, des fonds, du malheur...
A acquis expérience et identité du cœur
Le bonheur se gagne malheureusement...
Pour l'atteindre on rame et contre le vent
Vie de galère, fait d' "Amour" un mot musclé
Quand traverser mers, fait de toi une armée...
De sentiments... Ou de douces pensées...
Et du Vent... ?
L'intérêt de la galère...
galère
-
Vie galère
Blessé par le rejet des aimés
L'ego se débat
il m'insulte
creuse la douleur de l'abandon.
Abandon
-
Abandon de l'égo quand il est en solo
te confronte à ceux qui en font leur raison
l'insulte est courante, la liberté fait peur
puisse la vie rassembler les élus du cœur
élus
(même si ton texte mayavril, c'est ton égo qui t'insulte, j'en fais une variation excuse-m'en....)
-
Remue -ménage
Moi et Mon ego solitaire
Mésentente cordiale
-
Mésentente malentendus mariage
l'égo est juge exclusif pas partage
En soi règne l'infortuné dilemme
Fuir l'autre ou ma vie ? La litanie blême
L'autre... Quelle étrangeté...
L'égo le fuit car il est danger
Soi ; en conflit des dualités
l'égo "canasson" se mate, et en cavalier
Du canasson au pure-sang ; un seul pas
aller du trot au galop l'hardi s'en fait loi
l'égo au service alors, cherche avec toi
l'autre, les élus, la cavalerie, la charge et la foi
Pour en faire un oubli... ; Ou enseignement des ébats... :
Quand égo prend une place en ton lit,
c'est qu'il a oubli sa réalité de concept
preuve en est qu'il nie la chaleur de la couette
il crée cauchemars, et de tendresse te fait fi...
Un déclic alors... De soi ; il n'est que part...
Qui ne peut, ne doit, jamais prendre pouvoir...
-
Les gonds du pouvoir hurlent
Grince la tendresse sur la tartine de beurre
Au pied ego agité
Grince
-
Agiter
Agiter avant de s'en servir
Lisait-elle sur le mode d'emploi
emploi...
-
saura-t-elle le décrypter
ce mode d'emploi sibyllin ?
un clou, une vis
ah ! sur quelle croix ?
la croix de mon ego
si près des larrons ?
elle ne peut que de son parfum
me réconforter
aux limbes de l'éternité
limbes
-
Triste "parc" pour les "maudits" enfants...
(non -bénis de fait...)
Hospice pour âmes de patriarches ...
Vestibule des enfers ou salle d'attente ?
Les limbes, très chère, de l'éternité,
ne sont qu'antichambre devant porte fermée...
Vivement apocalypse pour éviter encombrement...
antichambre
-
Tous anti-amour
Farandole du négatif
Visible en un lieu secret
Entre dans l'antichambre du paraître
Pour retourner à leur tracas de survivants.
Piètre engagement au sommet du sapin.
-
dans le vestibule des enfers
les sapins se meurent
d'aiguilles
parsemant
le sol
l'étoile est morte
noire
le chien se souvient
pleure
je n’existe plus
existe(r)
-
exister un fait un devoir aussi
brille le jour tombe la nuit
l'âme se pare; elle s’enduit
de rosée et de larmes contre l'oubli
du lieu secret, des fols tréfonds
qu'en est-il quand on fuit l'oraison ?
les sans vies, sans cœurs et sans âmes
encombrent simplement si tu as su faire tes armes...
comme feuillus tu écartes l'indigent
qui gène passage aux nobles sentiments...
noble(s)
-
Amour sans cesse
Caresse désirée en déshabillé soyeux
Le banc se dresse au milieu du chemin de noce
Noce
-
Noces barbares ou noble mariage ?
en ces lieux ou les choix se confondent
noble barbare ou union de parade
cachés nous grandissons des ombres
Nourrit par elles, ouvrant aux lumières regard timide
envie confuse, lâche parfois; les peurs du mérite
la lumière, les connaissances, le possible sublime
s'ose sous le masque ou l'humain s'émancipe
le masque, l'habit, je le hais parfois
il colle forcé aux visages des heureux
et s'il reste obligé par la peur des émois
il est triste; souillé par les larmes et mots creux
masque
-
regards au loin
visage sans masque
sourire livide
les fleurs ont fui
les oiseaux s'enténèbrent
les champs ne dansent plus
dans un silence inattendu
nos pas atteignent
le néant
néant
-
seulement si l'on saute
le néant n'est pas faute
vide parfois, cela s'ose
au précipice; l'on tourne dos
évitons le pas de trop
tourne sur toi découvre le moi
ou l'autre...
tourne tes pas alors vers le monde
du fond d'en bas l'en haut s’impose
Il sera bien temps, un jour
pour que du fi, du néant
l'on puisse faire route sublime
à l'expression du sentiment
le vide est loi pas néant...
vide
-
à franchir trop tôt
le vide
les âmes défuntes
évanouissent
leurs sentiments
l’alcool des ténèbres
abolit leur essence
du vide au néant
une faille
faille
-
Alors du mouton gardons le saut...
cette faille, d'un petit bond est passée
loup léopard : les choix sont nombreux
le vide, néant, mouton; proies du preux...
les âmes défuntes sont conseils
si tu écoutes leurs chants vermeils
leurs mélopées enlacées
en limbes, vides à traverser
les écouter, les aider...
à trouver le chemin
vies recommencées
ou s'accompliront les nouveaux destins...
sereins et
mélomanes
entendre chant
des méandres...
méandres
-
sur le long fleuve de l'oubli
aux méandres abolis
les âmes se rient
des pleurs de jadis
et sans aucun souci
s'envolent vers la vie
s'envole(nt)
-
Au nid d'amour
S'envolent les plumes de l'absence
Ton regard n'est plus
Qu'un point rouge dans la pénombre.
Tu ne reviendras plus.
Le mystère d'un au-delà te contemple.
Les cumulus s'entrechoquent
Sur ciel terrifiant d'imprévu.
Imprévu
-
au silence du partir
la poésie du souvenir
imprévu le mot s'écrit
sur la page jaillit
l'instant aboli
d'une vie
instant
-
instant révolutionnaire
troubadour de l'opulente poitrine
église du silence
où te trouves-tu
justice des fausses discriminations ?
parole libérée
Au secours
-
Des profondeurs du conscient, je veille...
issu du cœur pas des onguents; abeille
Butinant la Reine... à défaut du vent...
éternel amoureux du mot; de cette belle
de sa folie, la nôtre, la mienne...
Reine
-
impossible convient à l'abeille,
comme son ultime combat,
qui pique, se révèle mortel
être guêpe elle en rêve parfois...
guêpe
-
Guêpe ou abeille
Elles bougent frénétiquement
La défense pour l'une est mortelle
Pour l'autre est indifférente mais nécessaire !
Qui es tu guêpe ou abeille
Qui choisis tu
Quand il faut te défendre ?
défense
-
En défense j'ai un penchant pour le fleuret,
une guêpe donc, aux atours "feux follets"
la pique, ou le pamphlet me siéent fort bien
frapper l'ennemi plein cœur, sans salir ses mains...
ennemi(s)
-
au vin nouveau nouvel ami
au vin clairet le clair du chant
au vin capiteux, mon cœur décapité
décapité
-
joli :).
-
le mois d'avril s'en est allé
les roses s'emparent des jardins
les champs se sèment
les pensées abandonnent leurs désirs
à l'ancolie reine de mai
ancolie
-
Mélancolie abrupte
Refus de disparaître
L'oiseau blanc noircit
Blanc
-
Blanc manteau
mélancolie noire
Feu intérieur
et vents trompés
ancolie de holocauste
magie d'amour au B
du cyclone cendré
des folies...
La neige doit couvrir
nos peurs...
-
de pleurs en peurs
cachés dans le manteau
de la mélancolie
les sombres orchidées
dévastent le temple
de neige
conçu à ton image
image
-
La neige peut couvrir nos peurs
Le taureau couvre la génisse
Le manteau de Napoléon le couvre
Pendant la bataille
La calomnie la couvre de honte
La couverture s'envole par la fenêtre
Tapis volant au-dessus de la ville
La toiture couvre la maison
La voix couvre son murmure
Le journaliste couvre l'information
La maman couvre des yeux son petit bébé
Le poème couvre l'émotion épidermique
La marée découvre la plage
La cuisinière couvre la soupe
L'image couvre le trou dans le mur
Nos peurs se découvrent quand la neige fond
Couvre
-
Alors il faut s'en parer...
couvre tes épaules de ce manteau
la mélancolie, de peur se couvre
en hiver, ce manteau, cet armure...
en avril ne t'en découvre pas d'un fil
un baiser osé par exemple
mais en mai fait enfin ce qu'il te plait
de cette peur; cette salade, un plat...
bon appétit... ou entrainement...
le choix en miroir; en auto-philo, celui du désert donc...
(le baiser; un peu... peu finalement... non ? quand on aime tant les sucreries...; amour je veux dire...)
choix
-
que penser de vous
de nous
en sommes-nous au choix
ou
au non choix
peut-être
quand les âmes
ne tourneront plus
comme vautours
sur désert macabre
nous choisirons
de nous dépouiller
de ce manteau, de cette armure
et la mélancolie qui sature l'ancolie
abandonnera le soleil noir
le plomb de notre cerveau
se souviendra de l'or
qui régnait dans nôtre jeune âge
et je vous aimerai
encore
un peu,
toujours
passionnément
passionnément
-
J'ai eu la prétention de l'Alchimiste
aussi lourde que fût cette musique
Loup solitaire et années de plombs
du Feu carbone origine des transformations
servir la flamme noire... Or à profusion
A ne plus savoir qu'en faire...
couvert du grand blanc manteau de l'âme
(noirci par les sarcasmes des damnés)
qui couvre l'armure dorée cache l'épée acier
surmonté d'un heaume de titane ornementé
de plomb n'ai gardé que les souliers...
J'ai enfin troqué dague contre plume taillée
J'ai alors appris à crier correctement
sur les fils du vent, du temps, des gens
les mots sont flèches fleurs ou boulets
le vers est une arme ou le chant des souhaits
la vie alors fait de toi un simple drapeau
que les oiseaux saluent en respect au fourreau
car de ce plomb, de cette prison du passé
de l'armure au fourreau et du cœur à l'épée
(à l'ouvrage l'âme fût bien aiguisée)
L'âme donc flèche en fourreau doré
(qu'il n'a pas été facile de retirer du rocher)
issue du plomb et des années de misère
fit Or par unique raison d'être
pour pouvoir...
pour oser...
Résultat inattendu
Devin Pouvoir
Force vive
Destinée
prétexte à voir
et à sentir
à gouter
Quant à moi devenu simple banneret
de toutes les Pensées et de ses souhaits...
de mes regrets fit de simples engrais...
Car cultivateur, on plante de jolis mots
et on récolte la vie pour peine à nos maux
La Pensée ?
Juste...
une jolie fleur colorée...
rien de plus...
Moins que rien
rien de moins...
Juste
Être...
-
au coin d'une fleur
couleur
de la peur
juste
un sanglot
déviant
la matrice
de l'enfance
dans la main
une tige
fissure
des pensées
premières
enfant
de l'obscur
enfant
-
des cauchemars de l'enfant
on peut trouver la source
celle qui fera le sentiment
qui du réel, du sombre, fera bouche
et baiser alors...
à la rencontre d'une autre souche...
réel
-
à la source du vrai
lorsque les ombres se mélangent
imageant le réel
en baisers vénéneux
les fantômes
sur lit d'asphodèles
étirent leurs pensées
brouillard de sentiments
stigmates des sources perdues
brouillard
-
Apologie des crucifiés
brouillard obsolète ;
stigmates du passé
et flous des sourciers
ce baiser vénéneux ...
au pied, au lit de l'arbre ...
Ce fruit rouge acidulé ...
Le rampant qui nous nargue ...
Tu ne te souviens pas ?
Des connaissances aux enfers ?
La Folie du Monarque ...
Nous étions bien jeunes,
bien sots, bien seuls...
sot(s)
-
notre solitude
pourrais-je l'oublier
parmi les lions
les tigres
les léopards
seuls
et
si fragiles de notre amour
seuls
et
si sots
de notre jeunesse
seuls
et si désespérés
dans cette cour
où
l'impensé
ne pouvait que se taire
impensé
-
Nous avons changé nos habitudes
l'impensé devenu pratique
aujourd'hui magret de léopard
demain un sauté de lion
et un tigre au flan...
seuls certes on arraisonne le fauve
notre façon de quitter l'édance
enfin... on appris à varier les plats
à défaut d'oser être soi ... ensemble
On ne pouvait que se taire
je sais
bloqué aux parterres
des délaissés
suivant le courant
des communs renoncés
des morts partiels
contrôlant nos regrets
distrayant nos souhaits
cachant ces vérités
sous nos illusions ...
Les gardiens, les kapos
de tout ce qui est bons...
kapos
-
comment résister
comment vivre
comment aimer
lorsque kapos et censeurs
balancent leur démarche
sur nos
envies
comment
résister
à nous-mêmes
résister
-
Résister c'est être
Être vraiment
être c'est résister
soyons donc
oser être
soi en lien avec l'autre
oser l'autre
oser soi
être
quoi d'autre ?
que pourrait-il
y avoir d'autre
hormis folie ...
autre
(pour la musique aussi ... https://www.youtube.com/watch?v=hj-7tviIcZI La Plume... mon petit Sabre dans la discipline ... Ma façon de pratiquer Être via une tradition ancienne ... )
-
Fée de liberté
Ronces accrocheuses des jambes nues
Des jeunes filles
Escaladant les collines environnantes
En aventurières
Se soulager des martyrs avenirs
Par la poésie du moment
Se soustraire de l'ennui féroce
Occuper le désœuvrement
Recracher les dards
Envoyer naturellement
Sans réflexion sur leur nuisance
Par les humains de chaque jour.
Nuisance
-
belle épine
aux déchireuses
d'illusion
telle une mygale
assoiffée de peau
nuisance
déliquescence
les sans foi
croient régner
ne rêvent
que leur impuissance
impuissance
-
l'impuissance est un choix
de lâches, de moutons et "d'émoi"
un choix conscient, un choix de fuite
éviter la vraie vie pour le suif
suif
-
il disait
que sa mère
vivait dans la mer
il disait qu'il était né d'une baleine
qu'elle se déplaçait
le long des nuits orientales
à la recherche d'un avenir
et lui
lui
rêvait de sirène aux bras harmonieux
de vagues de passion
d'écumes de désir
de rochers aux chandelles d'amour
chandelle(s)
-
entre murs et jardins
cachot d'un désir
irrésistibles
les mots emprisonnés
crient leur colère
de ne pas
être aimés
aimé(es)
-
Entre murmures et bavardages
Cachou et réglisse
Délibérés, joviaux
sont ils plus aimés
les maudits ?
-
peut-être
que même maudits
ils enchantent
les palais
et hantent
les dents
dents
-
Grincement de dents dans le cimetière
Des cyprès noircis par le mistral
Ta tombe une urne
Modernité oblige
Si étroite
Ne raconte pas ta vie si dense
Dentelles ajourées
Aux mystères des cachotteries
Petit carré
En marbre gris
Pour ton existence
Silencieuse
Traversée fulgurante
Intensité de ta puissance
D'être
Marbre
-
elle fut belle
austère
et
de marbre
quand ton regard
désirait
l'enflammer
mais le marbre
froid
dur
lisse
ne connaît
que le blanc
des icebergs
icebergs
-
sur l'horizon blanc, ils flottaient comme des icebergs
inaccessibles zombies jouant avec la brume
ils étaient venus là, avec leurs parachutes dorés
dorés
-
poisson au long cours
entre l’orient et l'occident
d'ores et déjà
te submerge
le trop plein
des vagues falsifiées
falsifiées
;) Puarana
-
Cécile a falsifié ses cils
Ce sont certes ses faux cils
Sont-ce ceux-ci
Ou sont-ce aussi des fossiles ?
Ne sont-ce que ceux de Cécile
Ces faux cils ?
cils
-
que de fossiles
dans l'antichambre des souvenirs
la magie des runes
n'efface pas le tourment
l'amoureux se love
dans sa solitude
figeant dans sa mémoire
des larmes de pierre
pierre
-
Silence de la pierre
Enkysté en corolle autour de ton cœur
L'eau de la grotte s'écoute
Goutte
-
une goutte
sur ton cœur
une perle
à tes lèvres
yeux clos
clos
-
Méditation :
Luxe de l'ermite
Abandon de frénésie
Pour élever l'âme
l'âme
-
Des âmes aux anciens
un seul pas, un seul corps
un char
une couronne
des lauriers
des noblesses
des habitudes
véhiculée en char du moment
je t'aime Circée
Je t'ai enfin retrouvé....
Circée
(Bon appetit...)
-
grecque
fut la mélancolie
emportée
par l'ange et le chien
aux pieds
l'équerre
aux mains
le stylet
les yeux
ont noyé
les soleils noirs
soleils(s)
-
L'ombre du Dragon
devant celui-ci (le soleil)
Le vent l'accompagne....
(Titanium en lien,
le secrêt de l'acier ?
le titane peut-être... )
vent
-
le dragon
surplombe le temps
ailes au vent
il défie le soleil
son feu
ardent jusqu'à la mort
n'appelle plus la clémence
il règne
règne
-
Répudions
Ce carnaval
De mal nées
Engrossées par
Leur malheur d'être nées femmes
À soumettre et à torturer
Sans fin
Par le règne de la force musculaire
La parole menaçante
L'assaut sexuel sans retenu
Ni jouissance ni partage
Au filage!
Carnaval
-
et quand le carnaval
s'enfolit
les sexes s'assaillent
et
se dissolvent dans le grand temps
de l'éternel retour
retour
-
Retour de l'aigle au soleil
Donation de l'étrange
Une rose nettoie la vitre de l'amour
Donation
-
les pluies ont effacé les embruns
multiples donations de l'infime
l'écume éclot sur les prés
jaillissement de larmes vagabondes
les eaux de la terre
scindent l'harmonie
scinder
-
scinder en poèsie
perte de sens
réalité des conflits
deviens nouvelle fuite
ou érrance....
-
Sans fleur au fusil
L'errance à la boutonnière
Le retour de l'absolu
Fusil
-
Fusil au coté
prêt au tir
contre le mur
le mal....
-
Le mal
N'a pas mal
A la glotte
Ce n'est pas toi qui le détermine
ceux sont les autres qui te l'ont appelé ainsi !
Et toi pauvre mouche
Tu t'ai laissé embarqué
Dans ce grand navire de la morale
La leurs
Tu l'appelles le mal !
Trop facile !
Je préfère ce que je ressens !
Mouche
-
rêveuse devant son miroir
une mouche sur la joue gauche
marquise observe son visage
saura-t-elle
subjuguer ses amants
subjuguer
-
carpe dit hem
à l'ide
subjugue-moi subjugue-moi
mais l'ide est partie
mes vers aussi
aussi
-
Subjugue le vide
Oui
Prends un élastique
Un delta plane
Une corde à sauter
Fais de l'escalade
Plonge dans la mer
Saute du wagon à bestiau
Cacher toi au sommet de la chasse d'eau
La chasse à l'enfant est terminée
Chasse la peur du vide
Fais face saute lache-toi
Tu connais la fin
Ne te cache plus
Fonce
-
emporté par les airs
dénudé par les nuages
le nénuphar fonce
vers le rivage
du néant
rivage
-
Le rivage, le fil
l'équilibriste...
illusionniste pour imbéciles
le vide, le néant ...
mettons-y tous les manants
on vit très bien dans un wagon à bestiaux ...
Si l'on mène à présent la locomotive
et que l'idiot mange ... au restaurant ...
on retrouve l'humain du/au combat ...
on évoque l'idiot parfois ...
sur les réflexions liées aux résolutions du passé ...
passé il est déjà ... on enterre, l'évoquant une dernière fois ...
Illusionniste ... (aussi)
-
perdu parmi le fracas
il rêve
il imagine
il crée
des plastiques
des boutons
des chaises
illusionniste de sa vie
il a oublié
le bonheur
d'une nature innocente
innocente
-
Innocente certes ...
mais la nature ne l'est pas ...
se nourrir de l'autre en destin
mais aussi en équilibre serein
le coupable l'est toujours à l'équilibre
équilibre
-
l'épeire sur un fil
en équilibre de couleurs
emprisonne
l'argent
et l'émeraude
émeraude
-
Résultat de son tricot
de ses envies de luxe
rubis ou or
onyx ou diamant
saphir ...
Vide... Son estomac ...
La pierre, comme le silence , ne se digère pas ...
Elle en est donc réduite
à l'espoir des éternels
au couple charnel ...
amour et rosée
cet amour ...
résistera-t'il à l'appétit
de la veuve comblée ... ?
(Elle vieillit ... collectionne les pattes de mouches à présent ... )
-
et les mouches
cherchant leurs pattes
se repaissent
du silence de la pierre
d'où la tisseuse
de rosée
veuve à ses heures perdues
contemple
la toile
de ses amours défuntes
toile
-
elle peint alors ...
du filet, sa toile
proie en filet
elle salive
perdues aux gouts
de ses amours déçus
car trop peu goutu ...
mous ...
(n'ont pu fuir donc ... pas les plus ... ... )
elle aime ses amants
confus, confits
faisandés ...
elle aime
en veuve à l'appetit à combler ....
-
mais de proie en proie
l’appétit se délite
le temps se presse
les fils se distendent
et la belle amoureuse
nourrit la terre de sa poussière
poussière
-
poussièresnous sommes depuis devant, entre (ici) et ensuite
anges ou soldats, plus tu nous vois
nous évoluons en volutes de revenir
equilibre sain des passés en preux avenirs ...
preux
-
Elles vont par les bois,
Laides et biscornues,
Le ventre de guingois
sur des cordes tendues.
Elles vont chaluter
Les essaims de bleusaille,
Ô répugnant goûter,
Qui tètent la mouscaille.
Elles vont par les bois,
Les preuses, alourdies
de victimes raidies,
Elles vont par les bois,
Goitreuses, enlaidies,
Ainsi que des laidies.
-
Ladies and Gentlemen
Quand oui dire la haine
C'est que vous êtes enfin prêt
Pour aimer
Vieilles briques et sacs à miel
Quand l'apiculteur vous entendez
C'est qu'à l'amour un ciel
Vous reajusteriez
Briques
-
de bric et de broc
les vieux sentiments
tels de vieux pots
sollicitent un dernier regard
un dernier sourire
avant de s'évanouir
dans les brumes de l'âge
brume(s)
-
l'océan
dévore le papillon
que l'écume
à son secours
emporte vers
la rosée des nuages
rosée
-
Matinale lentement,
Elle s'installe simplement,
L'envie paresseuse.
paresseuse
-
d'éclats en éclats,
tragique
le soleil se meurt
de ne plus rayonner
rayonner
-
L'espérance, oui !
Bien sûr !
Mais où
avait-il mis le sac ?
Sac
-
son sac à malices
bien rangé au fond de son cœur
il quitta les berges
espérant voir
les aurore boréales
boréales
-
le voilà
au centre du nord
attente
crainte du silence
du ciel
le dragon boréal
une légende ?
légende
-
Dagon-Parcifal,
Dragon de l'Ordre de Vlad
Qu'importe ...
Boréal, Sangreal,
Espace, noir étoilé
Dragon Noir en vide éclairé
Les légendes ont devoir de se construire chaque jour ...
Dagon
-
Le bon roi Dagon,
Bert de son prénom,
Lisait la bible à l'envers.
Le bon Saint-Eloi,
Alias Lovecraft,
Lui dit : "Oh, mon roi,
votre majesté comprend le verlan ?"
"Mais non," lui dit le roi :
"L'allemand met le verbe à la fin !"
-
Verbe était au commencement,
Disait le poète philosophe,
Du haut de la tour d'Ortanc,
Où il contemplait le néant jardin,
D'une reine aux yeux mauves
-
Mauves ou rouge ?
Je connais une Reine Madame,
Une Reine d'Israël
qui du cinq fait un chemin
de prêtresse,
du feu des sources
au lointain
D'ortanc j'ai gardé la clef ...
Ces tours ne sont jamais gardés
que par la préservation de sa vie
celle qui en son cœur les unis
celles qui du "cruauté réveille-toi"
exprime seulement un besoin
d'épée, des Lois et de Foi ...
A genoux parfois certes ...
La hache plutôt que la corde
pour qui a osé ... s'immiscer
en les grandes vies des aimés ...
https://www.youtube.com/watch?v=tPxajzP-2jQ
(les plaintifs sanglots sur-égotiques de ce personnage, s'imaginant "droit" à être grand mais sans mérite sont sublimes il faut le dire ... ;-) )
-
les ondes mordorées
annoncent nos voyages
sirènes oubliées des hommes
nous franchissons les brumes
d'un soir
demain nous vous oublierons
oublier
-
Joyeuse allégresse
fuit parfois ...
Et le souvenir en détresse
lie... Rend pantois
La lie des éveils
est d'être seul en ces bois
(en émoi)
L'oiseau ne suffit pas
à renversser la belle
De l'ennui des communs trépas ...
Ce monde bèle ...
Le loup fuit son chemin ...
Par habitude ...
L'expression de sa fourrure ...
trépas
(désolé pour le "précédent"le relire, me l'a fait effacer, car il trop plombait ... sorry donc)
-
Un trépas si récent,
un champ de trépassés
où de patientes passantes en compassion
exhibent des fourrures
stigmates de leurs anciennes passions
passions
-
De passions
on peut mourrir
des folies,
des moissons ...
Du champ de trépanés
on peut labourer alors
de vers vallonnés
le flan des montagnes
Car, certes c'est une communauté
mais certes et c'est le constat lié
à démonstration du réel
le vivant est ... tout aussi mortel ...
-
Qu'il est mortel l'éblouissement
La pellicule ingénument floue
L'arbre lui-même avare en démord
Ses fruits bâtis à chaux et ciment
Ebrecheront la dent de la houe
De pulpe morne emplie à ras bord
-
Un honnête homme
sait reconnaître
le vivant
au cœur qui bat ...
-
quand le feu bat le ciel
le tonnerre les nuages
les peurs se recroquevillent
et les sorcières dansent
danse(nt)
-
Elles dansent en un joyeux ballet
Le sorcier lui maudit,
fait son travail quotidien,
sensible aux évolutions
ménagères ...
-
car les ménagères ont disparu
préférant la danse au balai
en un ballet sulfureux
où les anges les désirent
désire(nt)
-
Les anges les désirent ...
Mais par malice ...
se gaussent des sorcières
et de leur absence de sexe ...
Finalement, c'est con un ange ...
-
Jalouse, encore ?
Un deux trois douze
On la joue gore ?
Allez : Piquouse !
Bonsoir pécore !
-
Pécore est jalouse
Bientôt c'est dimanche soir
Pécore a le blues
blues
-
Jailhouseblues... Le pied ...
L'Auguste et l'Alexandre
Dansent en six, ma Mie
Sur les bases du métier ...
https://www.youtube.com/watch?v=hjLruk4uZzQ
-
Ha ...L'archange sait
Ces yeux ne sont que portes
Qu'il faut (se?) garder parfois
-
Juger le "Savoir" aussi ...
Et donc, l'intention
Assis sur l'équilibre
serein de ses émotions
Le Juge ... :
Équilibriste de profession
Non pas issu du cirque ...
Mais bien de la gestion .
(Ha ..., La Poèsie, un si vieux moyen ... 8) )
-
gestion gestation, quelques lettres
tout est dosage dans l'univers
le juge, l'économiste
seul le poète sait l'importance de la lettre
-
Lettre des très "pas"...
Des timides, des sensibles ;
de ceux qui n'ose le pas ...
Je marche
Je reluis
Indépendance
Franchise
Veuillez y apposez le timbre
(de voix en l’occurrence)
-
à l'orée de la voix
timide mais déterminé
il suit sa propre voie
celle où les rustres
ne pénètreront jamais
sourds à toutes paroles
-
Verba volant
Scripta manent
Tes poèmes restent au tiroir
Ou sur mes étagères
Tes paroles sont dans l'air...
l'air
-
Et l'air de rien
un air de liberté
souffle sur les mots
poète où sont tes papiers
-
Pas plié ils volent
Le vers solitaire y pourvoit
l'haiku arbitre ;
vante page blanche en mérite
le nihilisme du zen incompris
le Destin des papiers-roi
Le papyrus, lui est jaloux
Ha, l'ego des tsars ...
-
Ah ! Si les tsars actuels étaient de papier
ils se déchireraient emportant
dans l'oubli du vent
leur haine, leur ego, leur bêtise
-
dans le ciel
subtil à mes sens
s'effacent les armes
de nos peurs
peurs
-
feu
où les bûches deviennent bateau
les flammes voiles
où les mots se taisent
fascinés de leur envol
envol
-
En vol depuis le feu
Qui marche avec moi
(lui aussi)
même si je vente d'abord ...
Brasier commun
Source des contraires
Existe-t'il une magie
que l'on appellerais, depuis, Pensées ?
Combien sont elles ?
liées par actes manqués ?
Je ne sais, je ne peux, car je ne sais ...
Quand le mariage sacré,
est désacralisé ...
par peur du quotidien ...
qui pourrait être "serein ... "
Peur d'être auprès de l'être
Honte de n'avoir été
Platonique envie fantasmagorique ...
Du fait ...
Hiéropolygamie commune ...
En notre époque ...
Depuis le "pilier" ...
... La croix bien sûr ...
Ou pas ...
De fait ...
(Ha c'est dur d'être seul à beaucoup ...)
(Évangile selon Thomas (https://fr.wikipedia.org/wiki/Évangile_selon_Thomas) : « [...] n°7 : Irons-nous dans le Royaume ? Jésus leur dit : Quand vous ferez le deux Un, [...] afin de faire le mâle et la femelle en un seul [...] ».)
Quel bordel ensuite quand tu cumules ...
Les intelligences également ...
Alors !
Alors
Alors ?
Amen
(toi)
-
enfin, en faim, infini
solitude
amour
solitude
amitié
quel sacré
quelle théophanie
solitude des sens
de l'esprit
de soi
soi
-
De soi l'on se couvre
souvent par pudeur
par honte de n'avoir été
en masque d'être
ensuite ...
en suite ...
en "Suis !"
...
-
si quelqu’un
d'aventure
volait les mots
que je lui chante
où iraient les icônes
qui me possèdent
posséder
-
Ne Posséde t-il pas Ce droit alors ?
Or ce chant est comme l'Amour ;
il est réunion ...
Du drame des solitudes
On fait chanson
Pluie et soleil
qui émerveille
de douce vieille
aux sons de la veille
Depuis nos remparts ...
(Merci, Purana ...)
-
Pacifique
Ne t'y fie pas
Passé le cap
Prends les vagues
De l'aventure
Ou vagabonde
-
Où la vague abonde adonne le vent
Ou, là, vagabonde, erre ma yole
-
"Laisse iouler les yoles"
disait ainsi le Bavarois au Batave.
"C'est en ioulant que Leonard devint charpentier de marine"
répondit l'autre !
l'autre...
-
autrement dit
la marine est une question de chant
chant de marins,
chant de la mer, des sirènes, des embruns,
champ de vagues et d'écumes
où les flots s'égarent
dans le regard (et oui il m'arrive de rimer)
du Batave
Batave
-
Tous ces amants
Attirants
Comme des aimants
Gorgés de nos limailles
Comme ces tapis persans
Piégeurs de nos poussières
poussières
-
Frétillements frénétiques
Frissonnantes framboises
Froufroutants frisottis
Frivoles frénésies
frénésies
-
Tendre frénésie
Réception en cour carré
Sous la coupole
coupole
-
Horizon masqué
D'infinie complétude
Sur regard éteint
regard
-
Un nouveau regard
Les souvenirs se mélangent
Nos cœurs se balancent
Balancer
-
danser en rythme
sur le sol de la volonté
balancer à deux
Danser
-
Danser comme un fou
L'avenir est trop pesant
Le passé trop flou
Flou
-
Marcher dans tes pas de vice
Couper l'herbe sous tes pieds de nez
Danser joug contre joug
D'où Jésus
-
(Tryphon a dégainé plus vite, j'ai un gage)
Flou flou flou fait le pneu crevé
Glou glou glou fait le radiateur
Mais l'habit ne fait pas le moine
-
Ah, le moine frémissant
Entre Narcisse et Goldmund
La bure froissée sur sa peau nue
-
Dévoué, très peu, le moinillon,
De pensées, moins encore,
Des visions tout au plus,
D'un crucifix dans l'encrier
-
dans l'asile des fous
ne se trouvent pas tous ceux qui le sont
ne le sont pas tous ceux qui s'y trouvent
trouvent...
-
Quand toutes les boussoles
dans tous vos sangs s'affolent,
désolés migrateurs,
vous buvez votre peur
et vous présentez nus,
sans futur devenus,
sans l'espoir d'un oiseau,
car votre cœur est gros
comme un obus qui tombe
oubliant les colombes
colombe...
-
Est-ce un volcan refroidi
Le cœur de l'hiver
Qui roule au creux des sillons
Ses oublies ?
-
(une oublie c'est une coquille, un linge, une pâtisserie, une forme roulée sur elle-même)
agate noire dis-tu ? On part sur Baudelaire là :
Dis-moi, ton cœur parfois s'anime-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité
Vers un autre océan où la splendeur éclate
...
-
Éclate la splendeur qui dort sous tes sanglots;
Tes larmes forment un lac oú brillent les étoiles,
Oú ma barque sans peur navigue sur les flots,
À travers l'entrelacs d'une beauté létale.
-
Purana,
C'est un plaisir d'être ici.
Captivant ton regard je cherche sa couleur;
Serait-elle d'opale, d'albâtre ou d'ébène ?
J'ai besoin d'un miroir ou d'une mer sans peur,
Dans laquelle l'eau pâle chassera tes peines.
-
Courageux funambule
sur le fil du rasoir tu marches
braveras-tu tous les vides
de ces puits sans fin
fin...
-
Tranquille était la mer, et le ciel, incertain,
Pareil à la pupille opaque d'une loutre,
Absorbait la pensée et nouait l'intestin.
Nous attendions la fin, cramponnés à la poutre,
Hagards dans le clapot céleste de l'Indien.
-
Puis des chants irréels comme issus de la brise,
Sporadiques, lointains, lentement nos sanglots
De marins ont bercés, bercé notre âme grise.
Et l'eau phosphorescente ainsi que des grelots
Nous fit trembler aux dents quelque parole apprise.
-
Amsterdam, blanche héroïne
tu files le jour et la nuit
tes dentelles de canaux
sous les tendres tilleuls
tilleuls
-
Inconsolables tilleuls
Plantés autrefois
Le long du cimetière
Aux tombes de corps
Déposés au chaud
Dans la terre accueillante
TERRE
-
La terre est en vue
Après des mois sur la mer
Elle est bienvenue
BIENVENUE
-
rêvez aux coeurs
que
pénètre le vent
bleus de solitude
la colombe
y
déniche
les failles d'amour
griffures sur l'écran
du
vide
PS Me revoilà :)
-
Le vide-poche était vraiment trop plein.
Pandorre s'énervait.
Elle ouvrit la vitre
et balança tout sur le trottoir.
La boîte restait désormais vide
ce qui est paradoxal pour un vide-poche
qui se doit d'être plein !
Vide, ou presque...
Car au fond du vide git
toujours l'espérance.
espérance
-
à eux l'oubli
à moi l'espérance
guetter l'abeille
sur les fleurs endormies
respirer les bourgeons
frémissant un peu plus
oublier les ténèbres
refléter dans les eaux polaires
la rousseur de ta chevelure
se fondre dans ton brasier
-
Sans prévenir, parfois ton cœur tressaille encore
Comme un post-it collé sur le congélateur,
Une goutte de lait semant sa mandragore
Une goutte de sang qui sèche avec lenteur.
Au souvenir qui pend au mur, et son brasier,
Sans prévenir, parfois ton cœur tressaille encore.
-
Lenteur du phoque sur la banquise
Qui fond doucement en murmurant
Je me diminue sous ta chaleur
Soleil éternel
Touchant la pâleur de la glace.
Lenteur de cette soirée
En habit de circonstance
Au piano des émotions sourdes
L'arbre ne meurt jamais
Leitmotiv lunaire
-
j'irai danser
sous l'arbre lunaire
si près de la banquise
que les phoques dans leur lenteur
oublieront de s'enfuir
fascinés de l'éclat
du mariage de l'arbre à la lune
lune
-
L'arbre de lune
A perdu ses feuilles de péché
Revendique
Du tout est permis
Élargi sous la pression
Du climat vapeur
Le mirage
De la paix repose à ses pieds
Mes morts sont dans cet arbre
Qui tremble
Sautant de branche en branche
Bousculant l'étalage de l'écorce
Au rond-point de ma peur d'être tuée
L'autre arbre terrifiant au nom inconnu
Avance sans cesse
Poussé
Par le vent qui emmêle tout
Fracture imbibée
De mercurochrome
Sans couture
Délaissée de biais
-
La branche au vent griffé,
Balançoire où pépie
Ton bec ébouriffé.
-
Quand la pie
de son bec
érige son nid
le ciel reprend
de la couleur
dans les coeurs
le chant reverdit
aux jardins
l'inneffable palpite
*
-
J'ignore
Tes diamants
Répandus dans l'atmosphère
Sur ma main blessée
Palpite
Une douleur
Secrète liée à la naissance
Hachoir de toute confiance
Courir sans respirer
Nul proche
Ne peut me suivre
-
respirer le point du jour
une pinte à la main
valsons sur le pont
entre deux nuages de reflet
jouir du printemps
-
Printemps, mon vieux Printemps, je t'ai cherché longtemps
De garrigue en marais, de sarcelle en fauvette
J'en ai croisés des bien heureux, des mécontents,
J'ai vécu devant moi ma vie, à la sauvette,
J'ai marché j'ai couru droit devant tout ce temps
Et je n'avais pas vu que tu me poursuivais.
-
Émouvant et alerte
-
déjà encore toujours
tu poursuivais
les feux dans les yeux des louves
cherchant en ces temps de tous temps
le chant de l'origine
origine
-
Et sinon? Vous en avez encore beaucoup dans votre besace des comme ça? En principe dans ce cas là on parle d'un manque d'imagination voire d'une pathologie chronique en l'occurrence. Mais non. Justement pas. Ah! Bien eu!
Et donc... La suite... Suite! ! .... 4 Chiffre Chiffre Lettre Lettre Et puis C là que tu me demandes si je connais un loueur de bicyclette du côté de chez ta mère.. Mer Merde alors Lauriers Rieu
-
Un loueur non, car ma mère était voleuse, elle disait emprunteuse. Elle m'offrit à treize ans un vélo avenue Jean Rieux, que je rétrocédai illico à un apiculteur belge qui n'avait pas trouvé l'Espagne, autant dire un ariégeois de souche vivant aux crochets de ses insectes comme beaucoup, et c'est pourquoi ce vélo volé lui allait comme un gant, lui qui était de Bruxelles.
-
entre chou on se comprend
bruxelles ou romanesco
je préfère les fractales
qui me plongent dans des délices
mathématiques
-
Ô mathématiques,
Silicium au kilogramme
Pharmacie précambrienne,
Martingale d'épicier macaque
Pinces à sucre des échassiers.
-
Échassiers aux longs cours
partis vers des mers sucrées
qui jamais ne verdissent
volez au secours
des âmes pendues dans
les limbes quantiques
quantiques
-
Quantique poussière
qui nous rend semblables
au delà de nos volontés
retrouver le désir
d'un chaos en partance
-
voyages en partance
bâteaux en promesses
le chaos se désire
et répand ses axones
sur les corps
corps
-
Ô Mer, emporte le, mon cœur, dans les carcans
Désordonnés du flot qui s'ouvre et qui se ferme,
Emporte les, tous ces morceaux de cœur sanglants.
Ô Mer, emporte les, nos cœurs sanguinolents.
-
et la mer
sans remords
fragmente
les morceaux du temps
dérive
d'histoires personnelles
où
les coeurs sanglants
abolissent leurs battements dans
les abîmes
-
ses yeux sans paupière
dans la mer sans lumière
pleurent les voix
de son amant
et les yeux des noyés
accompagnent
de leurs thrènes
son absence
absence
-
entité
en mille confettis
flammes éphémères
suspendues
à la mèche du temps
son souffle les éteint
néant stochastique
-
dans le cosmos aléatoire
ou du probable
bref stochastique
s'engendrent les êtres
aux rêves de mathématiciens
sur les variations neuronales
de génie einsteinien
ils m'emmerdent
ils
-
Mais le néant n'est pas du tout,
Il n'est que l'être-indifférence
Glissant sur des lacs de constance
Comme le cygne de Sully (http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/rene_francois_sully_prudhomme/le_cygne.html)
Ou de souvenirs stochastiques (pfff!)
Comme celui de Baudelaire (http://www.poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/le_cygne.html)
-
bref je vois que stochastique inspire beaucoup de monde mais j'étais la prem's alors je reprends à ils :), mais je suis bonne fille et j'aime la marche re:)
ils s'élancent
sullien ou baudelairien
en marche
vers des mots aériens
où les mathématiques
semblables aux fugues de Bach
ne sont que poussières
vive la poésie
poésie
-
Ouais, le temps que je finisse ma réponse stochastique, Pierre de Silence avait déjà envoyé la sienne ... Groumph ! On a sauté constance, du coup !
-
zut je ne l'avais pas vu !!!! je reprends encore :) ça se complique !!!!
@zebulong :D
ils s'élancent
dans la constance de leurs émois
sulliens ou baudelairiens
en marche
vers des mots aériens
où les mathématiques
semblables aux fugues de Bach
ne sont que poussières
vive la poésie
poésie
-
poésie
en marche
au pas
dé-cadencé
des cadences
dé-cadenassées
des cas dansent
des "K" denses
dans ce
lupanar
où d'autres
dorment peinards.
(Sous l'inspiration du style de Seegar)
-
Lune
Hardi
Par don
Jamais
Lupanar
Dit le maudit
Un ange noir...
🐺
-
aime
chante
crie
maudit carillonneur
car
quand passent les anges
les ténèbres jouent
à cache cache avec le diable
diable
-
Toujours imminente
Souffle d'espoir, chaud puis froid
La fleur du printemps
printemps
-
roulement
des pierres du Granier
boutons des ails des ours
agités
par le souffle des pierres
cueillette solitaire
au firmament des sens
rêverie culinaire
culinaire
-
Le bon mari,
Idéal cuisinier
des corps et des chairs,
avait mitonné un mets
cuni culinaire.
Ce n'était
qu'un chaud lapin !
lapin...
-
entre lapin et conil
où est la différence
juste
une langue qui se meurt
et laisse quelques traces
une autre qui s'éveille
et prend une saveur
"de corps et de chairs"
chai(rs)
-
Wouh ! Magnifique ! Chère Pierre de silence, je m'avoue vaincu, battu à plates coutures ! Je m'incline très bas, mais pas trop quand même.
Elle avait la chair de poule
Ma poule
Peur de passer
À la casserole
Peur de la transe
Peur d'avoir peur
Avant que commence
Le grand festin
festin...
-
:P non pas trop bas gare au lumbago cher Hermanoïde et MERCI.
grand festin de chair
à la sauce
bonne chère
où
le vin rosit le teint
de la pauvre
poulette
aux désirs
anthropohagiques
inavouables
inavouable(s)
-
dans l'inconnu
des lendemains
le connu des rituels
entre alléchant et alléché
abusa le corbeau
qui en fit tout un fromage
fromage
-
il est un homme
à moustaches
chantre
de la poétique des fromages
il vous invite
aux délices du morbier
aux rondeurs féminines sans
équivoque
équivoque
-
Ah ! tendre demoiselle
aux paupières irisées
de poussière marine
venez danser
au son de mes
nageoires sybillines
électrisant les fonds marins
électrisant
-
Muse musaraigne
Tu me ronges le dos
Muse musaraigne
Tu m'uses les os
-
Musaraigne, muse au règne champêtre
Moustachue, comme ces gardes-champêtres
Dont la peau des tambours, sous nos fenêtres
Ameute tous les loups, tous les moutons
Tous ceux qui hurlent et tous ceux que l'on tond
Tontaine et tonton.
tonton
-
tonton symbiose
il a pas pas voulu
que la musaraigne
libère les insectes
tonton symbiose
il a pas voulu
lanlanlaire
il a pas voulu
voulu
-
Laid motif de haine
peau arrachée par dépit
de souris à la mort
Il n'y a qu'un pas
ou pas au pas, un pas
-
souris aux passants
gris de solitude
souris aux amants
bercés par lamort
souris pour ceux qui ont perdu
le rire
-
Sont-elles des rires
ces constellations de dents ?
Sont-elles des rires
au fond des cales,
au fond des mines,
là,
où brillent
ces chaines d'esclaves
esclaves
-
Obéir, faire le bête pour son ange.
Jeu qui depuis la nuit des temps, conduit à ce que l'ange, par l'homme qui fait le bête, finit toujours par se faire déplumer!
Déplumer....
-
bruns les ours
brune la lune
blonde la belle
auprès d'elle
la lune rousse
se fâne
et les ours d'ambre et de miel
nourrissent la belle
belle
-
derrière la vitre
où sont réunis
passereaux et tourterelles
j'entends leurs
chants
le printemps reverdit de blanc
le temps se disloque
mon corps se déchire
mes sens flottent
mon esprit se se dilate
les dieux voyagent en moi
montrant le chemin
du chaman
demain
l'oiseau mangera dans ma main
main
-
Le songe ...
La mante ...
S'habilant de vers
Religieuse, elle se ment
Du mensonge, des amants
Qu'elle vend
pour seduire son repas
qu'elle déguste pieusement ...
Des fleurs et de ses courbes
du mal,
du mâle ...
Le râle
des serments ...
-
L'assassin,
le tueur en série,
l'ogre carnivore, allongé sur la méridienne du docteur Lacan, évoquait des pensées coupables :
une soupe fumante aux navets et aux poireaux.
poireaux...
-
Poireaux ? Assassin ?
Il s'agit donc d'Hercule
en ses douze travaux
lui qui est un treizième ...
Pourvu qu'il ne soit Judas,
ça va ...
-
fantômes
et
démons
démons
et
merveilles
où sont
les brumes
et
les quais perdus
perdus
-
Naturellement
Cro-Magnon naît gentilhomme
Avec ou sans barbe
-
Tombé chez les fous
Qui le font au barbecue
Pauvre Cro-Magnon
-
Amour Internet
amour sans la peau
sans petite bête
et sans les arêtes
c'est l'amour hors-soi
c'est l'amour hors-sol
hors-sol...
-
Serre moi amie
Ton souffle me réchauffe
Ta fraîcheur m'émeut
Fraîcheur
-
vert galant
vert de gris
vert émeraude où je plonge mes yeux
d'océan
océan
-
Océans perdus
Où vous m'aviez englouti
Reste un vague à l'âme
l'âme
-
Mon coeur vaudou
battait à tout rompre
quand en cérémonie
il prit ton coeur tambour
pour l'aimer jusqu'au
sang
sang...
-
sang de lune
sang de sel
sans le miroir
tes erreurs
attisent
les marées
marée
-
Quand la lumière aura
recouvert les ténèbres
éclatera la vérité
le bien et le mal auront
fini de lutter
et,
quand enfin le sage montrera
les étoiles
l'imbécile ne regardera plus
le doigt ;)
doigt
Pour Purana : http://www.francenervie-secretes.com/catharisme_art2.html
-
.
Je collectionne les pierres qu'on me jette
C'est le début d'un piédestal
Hector Berlioz
piédestal
-
Purana tu a sété plus rapide que moi je cite de mémoire
"sur mon piédestal
je lance
les nuages de pierre
où le silence en maraude
révèle les duplicités du regard"
Bon je reprends à seule
seule irrémédiablement seule
seule dans ma solitude de pierre
je soliloque du haut de mon piédestal
avec les arbres qui décorent ma mémoire
mémoire
-
il fut
un avenir sombrement lumineux
de pivoine et d'amarante
lorsque vos orchidées
m'abandonnèrent
dans un désert qui plomba mes nuits
un avenir où la toile dessinait
ầ l'aube de mes cils
les perles bleues de la solitude
Solitude
-
Ah ! la solitude de l'escargot lorsque se vide sa maison...
maison
-
Un escargot n'a pas de vraie maison,
C'est un studio sans cave ni balcon,
Un escalier qui tourne sur lui-même,
Qui tourne, tourne, ainsi qu'un vieux poème.
-
Menu au Coin du feu (déconseillé pour escalier nutritionnel)
Escargots à la bordelaise
Lièvre à la royale
sur tapis de choux bijoux
et pour finir à genoux...
Royal au chocolat
Chocolat...
-
Dans son désert, le fleuve Chocolat
S'ennuyait ferme et rêvait d'au delà :
"Maudit pays de djinns et de mirages,
Que ne coulé-je en de verts paysages
Où les forêts caressent les nuages ?
...
J'eusse adoré le soir, un ciel grenat
faisant vibrer ses feux sur mon delta,
Laisser glisser mes eaux sombres et sages
Sous ses rayons amoureux et sauvages."
-
Il portait "Eau sauvage", parfum de Christian Dior
Et malgré son âge, cambré dans ce décor
Tel un toréador dans son aéropage
Il séduisait encore en défiant les nuages
nuages...
-
Tu es bien gentille, Purana, bise !
( Il séduisait encore en défiant les nuages : )
Ô nue, ô voile, ô brume du grand âge,
De quels cotons revêts-tu mon chemin,
Je n'y vois goutte, ô vapeur, ô nuage,
Tout m'est fumée, ai-je trop bu ton vin ?
-
J'ai longtemps cherché à capitaliser le temps, tranches horaires déposées dans l'agenda, sans trop d'espace pour ne pas le perdre. Seulement, les petits espaces perdus, bout à bout, comme des pièces rouges déposées dans un bocal, finirent pas m'indiquer que j'avais des fortunes de temps qui partaient, s'écoulaient. J'en suis à la recherche de plages librement choisies sans projet précis, laissant la place à des projets toujours laissés en plan. Sinon, mon corps tombe subitement malade, me forçant au temps perdu. Perdu ? durant ces moments, je lis des poèmes, des articles de journeaux, utiles à d'autres moments. J'ai lu la légende du prof qui met des gros cailloux dans un bocal pour symboliser la gestion du temps ; mais comme j'aime aussi les petits cailloux, tous noirs tout brillant ça ne fonctionne pas....
Je cherche encore... à profiter, peut-être danvantage, plutôt que capitaliser...
-
Si tu cherches à profiter
si tu veux le Carpe diem
si tu veux du temps
si tu veux t'étonner
de l'oiseau qui passe
casse tout de suite le bocal
qui n'est pas une légende
il ne sert qu'à en faire encore davantage
Alors,
pour respirer
pour méditer, ne rien faire
de toutes ces choses futiles
tu dois accepter le deuil
deuil...
-
de deuil en deuil
d'images noires en images noires
les lumières du désespoir affichent complet
laisse la langue du passé mordre le présent
savoure le doux chocolat de Zebulong
laisse toi dériver vers les nuages
où les forêts
reprennent lentement
le droit à la paresse éternelle
paresse
-
Pure Anna
Dame
Sans capitaine
La vie avec du vin chaud et du chocolat froid
Nous gratifie
De tous petits bonheurs
Entourés d'amis même e-
Même
-
Un arbre, tu peux
L'aimer, quand bien même
Il est loin des yeux,
Un arbre, ça t'aime
Au delà du corps.
Un arbre qui tombe,
Qui meurt, que tu tords
Au bord d'une tombe,
Ça t'aime quand même.
Un arbre, tu peux
T'en souvenir, même
L'oublier.
-
.
Noël est triste
Tu scintilles
Si loin
Loin
loin
-
bouche en cœur
en cul de poule
ses lèvres carminées
appellent
la tentation de...
fuir
fuir
-
Fuir, certes
mais le monde et le temps
et les idées
sont circulaires
en boucle comme dans
la tête d'un fou
Fuir, certes
mais où ?
où...
-
Là-bas
où les pralines sont
roses
les barbes à papa
géantes
les enfants
éternels
loin de la folie humaine
humain-e
-
Où l'humaine folie enfouit ses cadavres
Tu ne verras que peu de signe avant coureur
Si ce n'est dans l'azur les distraites balafres
Que fait la griffe aiguë et morne du malheur
-
Le malheur
a sorti ses griffes
les a plantées
sur la nuque du bonheur
scarifiant les désirs
aléatoires
aléatoires
-
Un vert aléatoire a jauni ta cornée,
Bonheur, sitôt que l'ongle acerbe d'un griffon
Eut crevé la coquille, où ton âme bornée
Criait pour sa chimère : "A mort Bellérophon !"
-
Chimène fut chimère
et Dulcinée le fut aussi
À moi, mes preux !
Mais où sont les neiges d'antan ?
antan
-
Aux neiges d'antan je buvais l'aconit
Aujourd'hui librement bat mon cœur
-
d'antan je me souviens
L'arbre à pommes
Planté dans le jardin
De ma tante Joséphine
Librement les pommes tombaient au sol
Avec un bruit sec de pommes mures.
Qu'est-ce donc une pomme mure?
Antan ne reviendra jamais. Demain
Est plus proche.
-
Demain est là
déjà
perdu
entre hier et aujourdhui
aujourd'hui
-
je peux faire du vin sans raisin ...
affirmait la chanson
mais ne puis perdre mon ami-e sans verser une larme ...
d'impossibles amours
sillonnent mon coeur
déversant leurs perles de solitudes
solitude-s
-
Solitudes, vous me manquez.
Le souvenir, comme un tapis de clous aigus,
Déchire l'heure où j'ai quitté vos bras chenus.
-
Les têtes chenues
nous observent
comme des chouettes,
enchenillées
dans l'écheveau des chevêtres
de leurs vieilles maisons tristes
tristes
-
triste triste était mon âme (Verlaine)
joyeuses les lumières du lapin
le sapin le jalouse
tandis que le jardin
engrange mes souvenirs
et mes déambulations
déambulations
-
Le frigidaire est vide
Il n'attend plus le passage du train
Pour se remplir de joie
-
les vagues éclaboussent de joie
les portes des glacières marines
où nichent
des poissons incongrus
incongrus
-
Ma pensée avachie émet des bulles
Comme pétille un bol de cidre doux
Je vois des éléphants, des tarentules
Et jouant dans la rue, un enfant roux.
-
joyeux gais lurons
aux
tristes mines de plomb
qui s'écrasent sur les feuilles rousses
les insectes s'énervent sur la peau
du tapir
caché sous un oreiller
oreiller
-
Surprise !
Sur l'oreiller immaculé
un cœur était posé
bien propre
bien nettoyé
nettoyé
-
passion du blanc
du propre
âmes nettoyées
par ses mains
flottant insipides sur les
rêves dérisoires
de la limpidité
limpidité
-
Ambre, limpidité qui s'était faite pierre !
Incluant un insecte, une algue, un embryon
D'esprit, infiniment pétri de sa matière
Alignée et semblable au vieux septentrion.
-
L'habitude nous prit d'aller souvent pêcher
Au bout de la jetée où s'éternise l'onde
Où dorment des rochers que la mer vient lècher,
le vent sécher, comme au premier matin du Monde.
-
Par le pont d'Aquitaine, orgueil de la Gironde,
Les safaris photos mitraillant la Joconde,
Je rejoindrai ma belle, au bois dormant, la blonde
Iseut chantant à plein poumon sous la rotonde.
-
Ma blonde d'Aquitaine
A plus d'un bourrelet
Il lui faut la semaine
Pour faire un pot de lait
-
la clé du pâtre
ne vaudra jamais
le nez de Cléopâtre
enivré de sang et de lait
jusque dans le venin du
serpent
serpent
-
Tes appels au secours
Du fond du no man's land
Où tu attends toujours
L'homme de Samarkand
Qui rime avec l'amour
Égaré dans sa lande
Tes appels au secours
Du fond de la Zélande
Zélande...
-
Zélande
où je passe
et repasse
enquête
marine
qui a volé
l'amour
'amour
-
Rencontrer mon ami
Par hasard au bras d'une belle
Moi la moins belle
Je m'en passerai
Je joins les mains
Et attends la suite
Rencontrer ma fille
Qui erre d'un nuage à l'autre
Oubliant mère et soeur
Tant son malheur l'aveuglait
Qu'elle en a confondu le possible du premier étage
Avec la toute puissance
D'une chute du douzième étage
Rencontrer ma mère
Lui dire que je l'ai si peu aimée
Que je ne la comprenais pas
Que je ne comprenais pas que je ne la comprenais pas
Cette ignorance quand l'on doit se faire toute seule
-
seule en son miroir
aux reflets de nuages
où les anges ne rêvent
plus
solitude du regard
à jamais tourné
vers la galaxie
galaxie
-
.
Une patience
acharnée
une patience
de fourmi
égarée
dans l'immense foule
et qui finit
toujours
par trouver
l'âme
soeur
soeur
-
sœur ô ma sœur
je ne vois jamais rien venir
ni âme ni étoile
un long silence
écho de son absence
répond
à ta question
question
-
"Rassemble ton Âme" dit Anne
Je l'entends d'ici à ta question
"En huit, clos tes orifices
Et annihiles tes sottes passions
L'étoile fuit le vide
Mon amie
Sinon elle est oraison ...
Et n'annonce alors que les viles raisons ...
Rassemble n'est pas ressemble ma fille ..."
Raison(s)
-
La raison du plus mort
est toujours la frayeur
-
La frayeur fraye elle aussi
et fait des petits ...
Elle les couve alors longement
Et les petits deviennent ment ...
-
derrière la menterie
les souffrances
derrière les souffrances
le miroir fractale
derrière les fractales
l'illusion de l'amour
et derrière tout cela
ma plume mensongère
-
Mensongère peut être délétère
Car qui ne se bat pour son Amour
Ne le voit que passer
-
et qui est passé
ne refleurira que
sur la pelouse
des sentiments surannés
-
Le vieillot du suranné est charmant parfois
Galant alors il se doit
Sans dettes ni regrets
Évoluer en de doux désuets
Charmants et ennivrants
Ils traversent alors ainsi les couloirs du temps ...
Sangs après sangs
Vies après vies
Courent unis en célébration
Des envies , du patent
De la chanson et du Vent ...
-
L'enfer des mots patents s'abat sur sa chaumine
Fera-t-elle long feu la syllabe au charbon,
La châtaigne au poêlon que l'ombre contamine,
Sifflant comme le crâne au poète marron ?
-
Marroniers, chênes, frênes, peupliers ...
Sommes de l'arbre
l'Ent est guerrier
Sonnez de toute harpes; la femelle est retrouvée ...
-
en chaque mâle
se cache femelle
haïssant guerre
haïssant trophée
derrière la source
des voiles de lumière
où se devine l'enfant
enfant
-
L'enfant n'est déjà plus que l'œuf qui fut cassé
Pour faire une omelette
-
Hommelette n'est point humain
Il n'est, car plus, car jamais ne fût
Des peurs du lendemain il a fait chemin
Il fuit pretendant à la vie
Il cache et vole les masques
Mais jamais le coeur hardent
car en juste gestion des sangs
Du Guerrier du tribal qui lui sait
Que juge il est, en doux et patient
Il attend simplement le temps ...
De l'action et du repas des guéris ...
-
La poêle fume encore
Une oreille en bacon
écoute grésiller
le blanc d'œuf du breakfast
-
Un bisou
mon chou
sur un genou
chez les Sioux
c'est un joujou
sur un caillou
caillou...
-
sur la mer gelée
la trace des vagues de verre
effraie le pygargue empereur
chassé par le silence de cristal
cristal
-
Au cristal de ton âme
je me voue
brillant
vibrant
tellement fragile
fragile...
-
sur l'aile fragile de ton épaule
je pose mes souvenirs
qui enchanteront
tes poèmes
poèmes
-
La voie était rapide
En nutella fondu
Je me serais tondu
Pour être son bolide
-
La Fosse aux Reines
Est partagée parfois
de Ragnar aux Patois
Par l'Un Comte, ou d'Artois
Du Duc ou Du Roi ?
Quand ici la Trouille
De Toujours à nourrit
En Sa Haine,
De Son Hainaut
Elle se souvient...
Du sang des Passereaux
-
Je reprends la main de ce coin du feu en espérant qu'il poursuive un long chemin.
je rêve du sang des passereaux
qui abreuvent mes souvenirs
dans le lointain
le château de mes ancêtres
élève ses tours meurtries
les douves desséchées
regorgent d'herbes que la folie
des assassins a repeintes en fauve
la reine
en dame blanche
promène ses longs voiles
dans les plus hautes tours
et
j'entends encore
la meute de son frère
la pourchasser
jour et nuit
dans la forêt maudite
je rêve du sang des passereaux
qui nourrissent mon histoire
-
Chemin des dames
Et des chevaliers meurtris
Le sang ne perle ici
qu'à la faveur de la suie
Du noir l'on broie
la lumière aussi parfois ...
-
... chevauche le feu
qui s'enivre de suie
sous le souffle glacial
des vents d'hiver
quand la neige reviendra
les passereaux perdront
leur voix
les pins dresseront leurs aiguilles
comme dards à la guerre
s'enfonceront dans mon être
qui n'aspire qu'au néant
mon seul amour
est mort
le linceul près de lui
m'attend
-
Il attend ?
C'est qu'il est voile alors ...
https://www.youtube.com/watch?v=haseluAw20M&index=2&list=RD_AC6EtFmbdo
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Bonjour,
Merci pour l'article
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La porte du Vent est restée entrouverte
alors
j’entre...
J’arrive au coin du feu, conteur, néo-conteur, itinérance à moi tout seul de mots et de notes, le temps d’un été, de cinq minutes atemporelles...
Itinérance, en moi, en vous, en nous, de mélanges de récits portés à travers le monde depuis les premières nuits.
J’arrive au coin du feu, histoire d’en raconter une. Un poème de terre, une histoire de lune. Une histoire imaginaire, une réalité de brume. D’océan ou de mer, et donc avec diction d’écume.
Une histoire d’écart, d’esquive, une histoire sur le sentier du conte, un conte rengagé, une histoire soufflée du bout des bois perdus…
La porte du Vent est restée entrouverte…
Le feu éclaire encore la clairière…
La nuit est si légère à nouveau.
-
Ouvre la porte
Forme-toi dans le feu d'une âme à découvert
Tu verras
Que certains yeux parlent la langue
Aux gens sans détours
Aux accords
Des routes passées
En éclairant des moments.
-
Deux bougies
Neuf mots
De l'être
Qui luit
Et sourit.