La porte du Vent est restée entrouverte
alors
j’entre...
J’arrive au coin du feu, conteur, néo-conteur, itinérance à moi tout seul de mots et de notes, le temps d’un été, de cinq minutes atemporelles...
Itinérance, en moi, en vous, en nous, de mélanges de récits portés à travers le monde depuis les premières nuits.
J’arrive au coin du feu, histoire d’en raconter une. Un poème de terre, une histoire de lune. Une histoire imaginaire, une réalité de brume. D’océan ou de mer, et donc avec diction d’écume.
Une histoire d’écart, d’esquive, une histoire sur le sentier du conte, un conte rengagé, une histoire soufflée du bout des bois perdus…
La porte du Vent est restée entrouverte…
Le feu éclaire encore la clairière…
La nuit est si légère à nouveau.