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L'Univers se soigne / L’Univers fait le videÀ 13h 00 00, il existe deux mondes : Un monde où les pansements se retirent comme les vagues. Un monde où les hématomes disparaissent en quelques minutes. À 13h 00 01, de ces deux mondes, un seul existe encore. Et a fini par cicatriser. Besoin de merveilles d’urgenceDans une galaxie de l’imaginaire... En mal de s’évader En manque de rêver L’enfant au pied du saule Qui n’a pas cessé de pleurer Un autre enfant lui offre son épaule Ensemble on se sent moins paumé Alors ils partent pour un monde hors de contrôle Une dimension hors de portée Avec la même inversion des pôles Mais une meilleure version de l’humanité Dans cette galaxie On ne trouve pas ça si drôle Que beaucoup trop de grands Ne veulent plus y entrer Ce soir C’est l’inversion des rôles Ce sont les adultes Qui vont rêver Ce sont les adultes Qui vont cauchemarder Ce sont les enfants Qui vont les consoler Et personne Ne sera maltraité Même pas le monstre des nuées Qui sera en fait la Voie Lactée Tu peux rire et pleurer sur mon épaule Tu peux sourire aux orbes déjà passées Petits et grands, rendez-vous au pied du saule Il y a des yeux tout un ciel à photographier ... Archedans les voiles de la forêt entre chênes et fougères j’ai cherché l’arche j’ai trouvé la source celant les poèmes fossiles gravés sur la margelle de l’onde s’échappait le verbe que les pierres avaient semé dans les voiles de la forêt l’arche a délié mes rêves poème extrait du recueil La dérive de l'arbre https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-derive-de-l-arbre/ On la disait bleuej’ai des souvenirs d’elle et d’algues on la disait bleue j’ai des souvenirs d’elle j’ai tant de souvenirs sourires je la voyais bleue ma mémoire se traîne le bleu a viré au sombre le plastique a remplacé les algues nouveau linceul de la désespérance Sans titrej'erre parmi mes pensées de neige et de feu silence de neige sur le jardin les pierres et les buis constellés de blanc la froidure appelle les images des mots s’échappent libérant le ciel temps de l’écriture Cycleciel de lys bambou de neige feuilles de givres le jardin se replie enfermant dans sa terre l’encre végétale une demeure dans la mémoire un jardin de silence des arbres désarticulés sur le sol piétiné une souche reverdit Braise et glacesur le givre les fêlures du froid la transparence de la glace se joint au réconfort des braises mon cœur bercé par l’hiver Slam (avec petit clip vidéo): "La virée du virus"Bonjour à tous, Je m'appelle Lucie et j'ai 16 ans. Je suis passionnée par l'écriture depuis toute petite et j'ai récemment découvert une passion pour le slam. Je voulais vous partager mon premier slam que j'ai illustré avec un petit clip vidéo: "La virée du virus". N'hésitez pas à me faire part de votre avis ou conseils pour les prochains slams! https://www.youtube.com/watch?v=28NSUEZva9k&list=PLTcy05poWmVaciOZNyLH3_cp7UGQmBgR7) Je vous souhaite à tous une merveilleuse et poétique année 2021! ![]() Lucie Slam (avec petit clip vidéo): "La virée du virus"Bonjour à tous, Je m'appelle Lucie et j'ai 16 ans. Je suis passionnée par l'écriture depuis toute petite et j'ai récemment découvert une passion pour le slam. Je voulais vous partager mon premier slam que j'ai illustré avec un petit clip vidéo: "La virée du virus" (j'ai mis le lien et les paroles ci-dessous). N'hésitez pas à me faire part de votre avis ou conseils pour les prochains slams! https://www.youtube.com/watch?v=28NSUEZva9k&list=PLTcy05poWmVaciOZNyLH3_cp7UGQmBgR7) Je vous souhaite à tous une merveilleuse et poétique année 2021! ![]() Lucie Et voici les paroles: La virée du virus C’est un virus rusé, Une maladie médiatique Santé usée Population qui panique Attention, décisions, suppressions, sous pression Trop de questions, peut-être trop peu d’acceptation Vie rythmée de notifications Y’a qu’dans le PC qu’ y’a d’l’action Plus de peur que de sort Plus de rumeurs que de morts Les gens bouffent du négatif Puis sont testés positifs JT, radio, infos, c’est addictif La corona, c’est corrosif Dans ce bal masqué Tout devient plus risqué Nos relations sont confisquées Ces mesures font qu’empirer A se demander si ce sera encore permis de respirer On dit tout et son contraire, c’est de plus en plus tordu Comment croire les experts si eux-mêmes sont perdus ? Pour Madame l’épidémie Nos amis sont des ennemis Et la seule certitude C’est qu’y’aura pas d’vaccin contre la solitude Dans le jeu d’l’absurdité On est les pions d’la société Mais ses faiblesses sont démasquées Son fonctionnement se fait tester Dans c' monde en mutation Agitation, pression, dépression J’ai l’impression d’être dans une science-fiction Mais quand zappera-t-on de programme télévision ? Qui croirait qu’un virus d’un micromètre Impacte autant d’êtres sur la planète Avec tout ce qu’on a vécu, Tous ces projets tombés à l’eau Certains sont vaincus, ont plus un écu ou encore plus de PQ Mais je suis convaincue, trop ou trop peu d’boulot On est tous... au bout du rouleau Covid 19 Comme du trop vide dans du trop neuf Pour du Made in China, Ça tient vachement longtemps Un peu trop résistant Enfin « Made in China »… J’dirais plutôt “Made in Média” Si tu tousses, tous te rejettent, Pour un virus, ça en jette Hôpitaux bookés Mais Facebook a grimpé Mais dans cette folle réalité Gratitude pour ces héros de l’actualité Médecins, infirmiers Tous ceux qui se battent pour rendre la vie moins compliquée Puisque le masque m’empêche pas d’m’exprimer, Merci pour cette solidarité ! Tout c’qu’on vit, ça vide nos poches Mais dit combien on aime nos proches Accroche-toi dans c’tempo à la croche Et si la vie t’appelle, vas-y, décroche ! Déconfine ton sourire Lui aussi est contagieux Malgré c’qu’on peut souffrir T’empêche pas d’être heureux ! Désinfecte tes peurs et mets tes doutes en quarantaine Dans cette mer agitée, tu resteras l’capitaine Alors tiens bon et reste focus On va l’virer, c’virus ! Slam (avec petit clip vidéo): "La virée du virus"Bonjour à tous, Je m'appelle Lucie et j'ai 16 ans. Je suis passionnée par les mots depuis toute petite et j'ai récemment découvert une passion pour le slam. Je voulais vous partager mon premier slam que j'ai illustré avec un petit clip vidéo: "La virée du virus" (j'ai mis le lien et les paroles ci-dessous). N'hésitez pas à me faire part de votre avis ou conseils pour les prochains slams! https://www.youtube.com/watch?v=28NSUEZva9k&list=PLTcy05poWmVaciOZNyLH3_cp7UGQmBgR7) Je vous souhaite à tous une merveilleuse et poétique année 2021! ![]() Lucie Et voici les paroles: La virée du virus C’est un virus rusé, Une maladie médiatique Santé usée Population qui panique Attention, décisions, suppressions, sous pression Trop de questions, peut-être trop peu d’acceptation Vie rythmée de notifications Y’a qu’dans le PC qu’ y’a d’l’action Plus de peur que de sort Plus de rumeurs que de morts Les gens bouffent du négatif Puis sont testés positifs JT, radio, infos, c’est addictif La corona, c’est corrosif Dans ce bal masqué Tout devient plus risqué Nos relations sont confisquées Ces mesures font qu’empirer A se demander si ce sera encore permis de respirer On dit tout et son contraire, c’est de plus en plus tordu Comment croire les experts si eux-mêmes sont perdus ? Pour Madame l’épidémie Nos amis sont des ennemis Et la seule certitude C’est qu’y’aura pas d’vaccin contre la solitude Dans le jeu d’l’absurdité On est les pions d’la société Mais ses faiblesses sont démasquées Son fonctionnement se fait tester Dans c' monde en mutation Agitation, pression, dépression J’ai l’impression d’être dans une science-fiction Mais quand zappera-t-on de programme télévision ? Qui croirait qu’un virus d’un micromètre Impacte autant d’êtres sur la planète Avec tout ce qu’on a vécu, Tous ces projets tombés à l’eau Certains sont vaincus, ont plus un écu ou encore plus de PQ Mais je suis convaincue, trop ou trop peu d’boulot On est tous... au bout du rouleau Covid 19 Comme du trop vide dans du trop neuf Pour du Made in China, Ça tient vachement longtemps Un peu trop résistant Enfin « Made in China »… J’dirais plutôt “Made in Média” Si tu tousses, tous te rejettent, Pour un virus, ça en jette Hôpitaux bookés Mais Facebook a grimpé Mais dans cette folle réalité Gratitude pour ces héros de l’actualité Médecins, infirmiers Tous ceux qui se battent pour rendre la vie moins compliquée Puisque le masque m’empêche pas d’m’exprimer, Merci pour cette solidarité ! Tout c’qu’on vit, ça vide nos poches Mais dit combien on aime nos proches Accroche-toi dans c’tempo à la croche Et si la vie t’appelle, vas-y, décroche ! Déconfine ton sourire Lui aussi est contagieux Malgré c’qu’on peut souffrir T’empêche pas d’être heureux ! Désinfecte tes peurs et mets tes doutes en quarantaine Dans cette mer agitée, tu resteras l’capitaine Alors tiens bon et reste focus On va l’virer, c’virus ! Absencepassent les ciels tourmente de nuages tes cheveux s’évadent tu as froid les feuilles de bambou réchauffent tes iris tu regardes les mésanges butiner tes rêves reviendras-tu Échange- Espèce d’enfance étrangère ! Lui lance la Fée d’une voix luisante. - C’est çui qui dit qui est. Réplique la petite fille. Lignageje suis du lignage où meurent les pères léguant aux mères la tâche de vivre j’ai emprunté la voix de la solitude fermant en absence de rires l’accès à ma chair longue fut la sente tortueuses les courbes aux cendres blanches je rejoindrai les pères Bolérovos mains oiseaux votre corps rectiligne épaules déhanchées les bras appel au ciel enroulés à vous le boléro vous emporte mains pieds hanches désarticulés apothéose d’un envol démultiplié la folie du boléro mécanique d’un mouvement perpétuel s’empare de vous Puissance de l'arbrearbre mon ancre veille mes errances repues de la semence des ombres quelles traces de pierres et de nuages nourrissent ma chair ouvrant les entrailles de la perception déjà les brumes langagières étendent leurs larmes cosmiques et j’entends les hommes implorer les océans s’irriter les terres se dévorer mon arbre est-ce pour cette souffrance que tu me réveilles Voie solitaireSur la voie solitaire, Des lucioles happées par le soleil Les ailes en cendre Dont l’orbe rejoint Les mouvements du ciel L’angoisse me saisit de ses doigts froids Espérant que j’oublie la signature de la promesse Ces vieux parchemins d’âme pour ne pas chanceler Ce n’est plus moi qui actionne les muscles de ma langue, qui le comprendra ? Le souffleur a tissé une lanterne de verre autour de la danseuse. Tout cela pour dire combien j’aime ce voyage. Nantes, le 30/12/2020 p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent } Enfance tout-terrainHello Nous sommes les enfants qui rêvent En 2001 On s'est bien amusé Vas-y foule ce chemin On a rêvé on a chanté Vas-y défoule-toi bien On nananère on a joué Dans un été sans fin On a joué la liberté Super trop bien On s’est bien amusé On a investi Tout le terrain… Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Et l’une et lune ne font plus qu’un. Hello Nous sommes les enfants qui rêvent En 2020 On s’est bien amusé Mais la maladie frappe sur le chemin On a rêvé, on a chanté Pour aujourd’hui et pour demain On a perdu en liberté On va y gagner un vaccin Il a fallu se méfier Du vent qui s’en vient Il a fallu diviser Tout le terrain... Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Et l’une et lune ne font plus qu’un Et danse dune et ferme les poings Quelque part dans le Temps et son train-train... Hello Nous sommes les enfants qui rêvent Au Pays Terrien Pour un nouvel espace de liberté Super si bien Petits et grands à nous de jouer On va bien s’amuser Pour se sauver, pour enfin Réinvestir Tout le terrain… Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Quelqu’une est amoureuse de quelqu’un... Et l’une et lune ne font plus qu’un Et danse dune et ferme les poings Et vas-y foule ce chemin Vas-y défoule-toi bien... Vas-y défoule-toi bien... Quelque part dans le Temps et son train-train... Reflux en avantÉtoile de verre Dévie la lumière Et te rit dans l’œil Qui peut faire ça ? Quel serait ce givre sur la lave ? Quand a eu lieu le bouleversement ? Où se cache la dernière arabesque ? Afflux lyriquesL’existence est une harmonie. - Combien faisons-nous de fausses notes ? Nos rêves nous attendent. Et nous y allons en riant, pour que le jour venu, le monde se mette à briller de gentillesse. Les enfants se mettent à jongler avec les mers et les océans, et les châteaux de sable s’envolent pour échapper à la marée montante. Les abeilles pleurent des larmes de cire. Le miel des arbres se met à rêver. La chouette se prête au jeu de la nuit. Les arbres cachent la forêt… Les doigts n’ont que le temps d’effleurer ceux de la trapéziste : « Lâche-moi » lui dit-elle, et pendant sa chute, c’est tout le cirque qui se transforme, toute la toile du chapiteau qui la prend sous son aile, sous les acclamations et les rugissements des fauves placés dans les gradins. Floue, floue, cette eau est floue – Et flic et floc fait la flaque en recevant l’ondine – Il y a autour tant de cailloux – Et zoom et zoom sur le lac comme un ricochet – Il y en a tant, beaucoup, tellement – Et je ne sais mademoiselle lequel de ces minéraux est à vous – Ou si l’eau était par magie sortie de mon sac à malice. L’arbre magnifique : Il creuse le ciel et son trou, et multiplie sa nervure et ses gouttes de sève. À ses pieds, un livre est posé. Dans le livre, une féerie se débat et brûle de battre des ailes. Mille couleurs y sont en musique, sur le corps de l’arbre magnifique. Regardez : une caméra placée à hauteur d’enfant, puis à hauteur de grand, d’avion ou de scolopendre. Cette caméra est celle d’un journaliste prodige qui existait dans nos mémoires coupées au montage. Les loups sont un enfant muet. Les mensonges de Pinocchio ont des ailes d’oiseaux qui volent et volent et vont dans l’eau. Les soldats sont des hommes de glace qui ne sont pas dignes de la glace. Quand une école se met à danser, les élèves et les professeurs apprennent au ciel à faire la ronde. Il n’y a pas toujours de fumée sans pluie. Il n’y a pas d’orage sans feu, alors commençons par invoquer la foudre. L’arbre n’est pas mort, la fête est plus que foraine. La dame rouge s’est arraché les lèvres, alors tendons la main à ses soupirs. Je m’en vais, je m’en vais... Entre les planeurs et vos serpents volants. On s’en va, on s’en va... Sur un poney d’argent. Au revoir, au revoir... Bonjour à la prochaine colline. Bonjour à la ville natale. Buvez l’eau et n’oubliez pas la source. Buvez le rêve et continuez le voyage. Lui : Comme il a grandi sur un bateau, il décide que quand il sera enfant, il sera pirate de l’espace ! Un autre veut découvrir un trésor passé la lagune. Le temps passe. Que sont devenus les pouvoirs de légende ? Demandent les esprits de la forêt. Entendez-vous encore le cri du dragon ? Ressentez-vous encore le souffle de glace ? Les esprits de la forêt le savent déjà : Tous les nouveaux pouvoirs de l’être-alchimiste écrivant sur l’aurichalque. L’aiguille de l’horloge tourne. Elle : Reine de l’amour aux passions fortes et apportant la consolation. Le temps s’écoule avec toutes les poésies. Cordialement, Adarlon AnecdotesUn jour, un cheval venu de la mer était devenu autocar en passant par la falaise et puis en hélico balèze à l’air au sol et puis à l’aise le long des deux trottoirs (Il y a dans certains prés des poires en train de galoper pour rattraper leurs pépins.). Un pou et une puce Sont sur un tabouret. "Le pou embête la puce !", s'exclame une môme Le tabouret laisse tomber le pou Et redevient forêt pour la puce. De pomme en pomme, sous les moutons-nuages, voici mangé le trognon par le ciel que la pluie a tondu !… J’avais un microbe Sous l’oreille Il a été chassé Il a été catapulté Par un air de musique. Vieille brancheQuitter la scène Les peaux de l'image Les fourrures du désir L'écriture d'un roman mondain Qui n'aura pas lieu Le train nous attend La compagnie du rail Offre le voyage J'aime la mer en hiver On dit que le littoral est fou Encore un mensonge Bien sûr que tout cela nous brise Comme le bois sec Inutile à la pousse Il reste l'espoir Que la greffe fonctionne En vue du printemps Le jardinier me l'a dit tantôt Rose ivoiredu nord au sud les nuages roses ivoire s’emparent du ciel un matin ordinaire un matin de beauté abolissant le gris souffrance les nuages roses ivoire du nord au sud ont disparu un matin ordinaire rappelant à nos oreilles le gris souffrance Pour une rue à renaîtreDans les ruelles de la vie, dans l’artère de Cités-mondes improvisées, au moment où les ambulances ne savent plus où donner du brancard, indescriptibles néants dans les yeux de l’enfance meurtrie, alors ce soir, ça s'organise, ça s'anime dans ton tiécar, ce soir c'est la fête du quartier, et tant qu'on y est, de la planète bleue. Que la rue retourne à la lande, avec un cabanon sur l’épaule, une veillée au beau milieu des arbres des possibles en rêvant d’un nouvel espoir. ...Dans les ruelles de la vie, inoubliable éclat dans les yeux de cette enfance quand elle ressuscite… Hyper regardLes yeux dans les tiens Cet espace d’un instant Recouvre l'ancien monde Redécouvre les possibles Entrouvre le passage Retrouve son chemin Et l’instant par le hublot Est ouvert sur le cosmos Le meilleur d’entre tous. Toi et moi, en bleu nuit... On a vraiment une belle vue d'ici... Bye bye and goIls s’en vont. Je les survole de mon vélo, je pars en direction de mon oboulaba, je les rejoins je les rattrape dans un futur proche, ils s’en vont… Rien à sauvegarder pour l’instant, ils s’en vont, alors salut. Ils s’en vont. J’en suis lunaire. Ils ne savent pas que tout a changé. On se retrouvera, promis, sans présager ce qui va suivre en cette partie de moi désormais ouverte au cœur des gens et je nous dis à plus tard… Célébrations de Longue-Lune(Textes co-écrits avec Tite-Croche et Aldorande) Ce soir, une fille squatte les terres où la vie et l’envie sont possibles elle a même apporté la lune dans ma cabane. ● …tu vois la porte est ouverte, ils mettent le couvert et posent les chaises et placent les tabourets, et tu vois bientôt la boum fanfare tendres lumières et maintenant la nuit très tard un coin de Terre danseuse, et tu vois bien que vive la Lune et brin de vent, et tu vois bien que belle obscure et clair du Temps, alors toi que j’aime tant l’entends-tu à présent ce message de cessez-le-feu ? ● …un peu comme toi je suis ému …s’interpeller... de plus loin… de plus près… par signaux. …par cendres d’écrits et de voyages. …on a planté la tente, déjà, et nous voici repartis pour revenir encore avant de te dire que tant qu’on est ensemble, toi et moi tout va bien (je peux te le dire de cette façon )(je t’aime) …des signaux. des impressions des trucs qu’on se fait comprendre du bout des doigts du bout des regards, avec l’empreinte de nos pas avec l'écume de nos mots terriens pour exprimer dix fois plus je t’aime. jeu t’aime. en cet instant. voici venu. un commencement. je t’aime… …un peu comme cette lueur qui nous éclaire …de plus loin… de plus près… par coïncidence heureuse, du fond des bois et de la nuit encore humide… Idylle entre deux mondesÇa y est, ton regard pour moi brille comme là-haut et de toute façon ma fusée se fait la malle. Je suis bien parti pour rester sur Terre... Pense l’extraterrestre amoureux de cette habitante de la planète bleue. C'est une voixC'est une voix qui s’adresse, entre autres, aux créateurs d'instruments de vie ou de mort, à ces titans qui n’ont pas modelé notre sol, aux caravanes de la forêt des contes, à celles et ceux qui partent pour Zion, aux marcheurs sur les vaisseaux sanguins de l’atlas, aux personnages atypiques dans nos vaisseaux spatiaux imaginaires improvisés. Cette voix est celle d'un monde possible, de ses milliards d’imaginations humaines. Elle résonne, nous rappelle au foyer - « Rendez-vous sur Terre..., prêts à appareillés..., hyper propulsion dans une minute...". Elle nous invite à en prendre soin. Et tant qu'à faire, à vivre en paix et dans l'amour de toute vie. C'est une voix qui offre à telle humanité son grand retour.
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